Abdelmalek Alaoui, un agent de la DGED

Abdelmalek Alaoui, PDG, d’Al Huffington Post Maroc et du média La Tribune d’Afrique est le fils de Moulay Ahmed Alaoui, ancien ministre et patron du groupe Maroc Soir et de l’ambassadrice itinérante Assia Bensalah. Son grand-père paternel est le Caïd Bachir Ben Salah Zemrani , un collaborateur des Français pendant le protectorat. Mais il est aussi un informateur des services secrets marocains (DGED).

Avant d’être dénudé par le hacker Chris Coleman il collaborait avec la DGED à travers sa boîte Global Intelligence Partners, qui exerçait sous couvert de lobbying qu’il a cédé à Mazars pour fonder Guepard Consulting Group.

Dans ce mail, il propose à Mourad El Rhoul (karim karimi) un article virulent sur le PJD.

Texte de l’article

Editorial Les Echos, du 27/04/2012

Amateurisme politique !

Quand le courage politique est exprimé en déphasage à une approche participative, il devient suicide politique. C’est le cas du Cabinet Benkirane qui aurait choisi de faire cavalier seul dans certaines décisions et réformes, les plus élémentaires fussent-elles. Le manque d’expérience et l’absence du background ont joué un mauvais tour à Benkirane. La claque subie dans l’affaire des cahiers des charges devrait servir de leçon pour développer l’esprit fédérateur.

Une chose est sûre. Si Khalfi, et donc le PJD, avait recueilli un consensus au sein du gouvernement avant de lancer la patate chaude, il aurait eu des ailes au parlement. Au lieu de cela, il a dû en découdre d’abord avec les parlementaires de la majorité avant de subir les foudres de l’opposition. Et le gouvernement n’en est qu’à sa première bataille.

La prochaine, et non des moindres, porterait sur la réforme de la caisse de compensation. En faire que l’affaire de Boulif, ministre des affaires générales, et du PJD serait l’erreur de trop. Car, dans cette majorité, trois composantes étaient déjà dans la gouvernance dans le Cabinet El Fassi. Les associer serait une capitalisation sur un sérieux travail entamé par Nizar Baraka mais non achevé. Ce serait donc une reconnaissance aux partenaires politiques et un atout pour fédérer autour du projet.

Il ne faut pas être une lumière en politique pour deviner le nombre d’embûches, d’obstacles et de résistance  auxquels fera face ce gouvernement. Se jeter dans la marre des réformes, devant les prédateurs de la rente et les défenseurs du statut-quo, serait une naïveté impardonnable. Plus encore, une attitude qui ferait perdre des années au pays dont le peuple a massivement voté pour un programme réformateur. De grâce, donc, accordez bien vos cordes avant de vous prononcer au risque de prendre plus de temps dans le processus décisionnel.

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