La société civile a rendu un grand hommage au président de la République. Un film documentaire, inspiré des ouvrages d’Abdelkrim Abidat, a été projeté au centre de presse d’El Moudjahid, Lundi 31 Décembre .Le documentaire a suscité de grandes émotions parmi l’assistance nombreuse, dont certains étaient carrément en pleurs.
Le centre de presse d’El Moudjahid a été plongée dans un silence de cathédrale vu l’intérêt et l’importance de ce travail qui met en image et en son les énormes œuvres du président Bouteflika.
Le président du « comité national des sympathisants avec le frère Abdelaziz Bouteflika » a saisi l’occasion pour exprimer sa position consistant à veiller à la continuité.
« Il existe 100 000 organisations du mouvement associatif à travers le pays. Toutes appellent le Président à la poursuite de son programme de développement », a lancé Abdelkrim Abidat. Il est à rappeler que M. Abidat est auteur de plusieurs ouvrages, entre autres «Abdelaziz Bouteflika : Le serment » (2006), « Abdelaziz Bouteflika : Aux grands hommes la nation est reconnaissante », (2011).
« Le documentaire est inspiré de mes livres sur le parcours et l’œuvre du Président. Mettre toute une vie dans un film de 57 minutes n’est pas une mince affaire. Que mettre, que laisser ? Le choix est difficile. Ceci dit, notre objectif est d’approcher les jeunes qui sont friands de l’image et du son», a expliqué l’auteur.
Selon Abidat, c’est un devoir de mémoire. « Relater les réalisations colossales du Président et les rassembler dans ce travail qui se veut simple est pour nous une obligation. Les générations actuelles et futures ont le droit de connaitre et de reconnaitre les efforts consentis par Son Excellence à la libération du pays durant la glorieuse Révolution et dans l’Edification de notre nation », a soutenu le conférencier.
Et d’ajouter : « l’écriture de l’histoire est un devoir sacré pour que la postérité prenne connaissance des personnes qui ont servi la patrie et le peuple ». Notant la distribution de deux millions d’exemplaires de CD, et sa diffusion sur les réseaux sociaux, « le documentaire audio-visuel, de nos temps, est le meilleur moyen capable de mieux transmettre le message au public car les écrits ne suffisent plus ».
Sur le contenu, il dit que « il relate le personnage Abdelaziz Bouteflika depuis l’âge de 14 ans à ce jour ». « Son engagement dans les rangs de l’ALN à l’âge de 17 ans durant la guerre de Libération nationale est un signe de son amour et sa ferveur envers cette terre, cette patrie. Très jeune, après le recouvrement de la souveraineté, il a occupé des postes importants dans les gouvernements qui se sont succédé », a-t-il fait savoir.
Répondant à l’appel de la patrie et à la terre qu’il a vu naitre, « le président Bouteflika a pris serment en 1999 de ramener la paix et la prospérité au peuple et à la nation». « Ce que fut en mettant en œuvre le projet de réconciliation nationale, approuvé et largement accueilli par nos compatriotes. La paix et la stabilité sont des acquis que nous devons tous sauvegarder », a-t-il lancé.
Dans le même cadre, l’auteur est revenu sur les efforts du 7e Président de l’Algérie qui a promis de repositionner l’Algérie sur la scène politique internationale et de promouvoir l’économie nationale. « Quand l’Algérie parle, le monde écoute. Notre pays à travers sa diplomatie active a œuvré pour la paix et la réconciliation entre les peuples et les Etats. L’adoption du vivre ensemble en paix adopté par l’Assemblée générale de l’Onu est l’aboutissement heureux de toutes ces démarches », s’est réjoui le conférencier.
Karima Dehiles
Biographie du président Bouteflika
Né le 2 mars 1937, Abdelaziz Bouteflika milite très tôt pour la cause nationale ; il achève ses études secondaires quand il rejoint l’ALN en 1956.
Il est chargé d’une double mission de contrôleur général de la wilaya V en 1957 et 1958. En 1960, le Commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté aux frontières méridionales du pays pour commander le «front du Mali » dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays de la part de la puissance coloniale.
En 1961 il entre clandestinement en France dans le cadre d’une mission de contact avec les leaders historiques de la Révolution détenus à Aulnoy.
En 1962, Abdelaziz Bouteflika est député à l’Assemblée constituante et devient, à 25 ans, ministre de la jeunesse, des sports et du tourisme du premier gouvernement de l’Algérie indépendante. Il est également membre de l’assemblée législative en 1963, avant d’être nommé, la même année, ministre des affaires étrangères
Reconduit dans les fonctions de ministre des affaires étrangères, il anime, jusqu’en 1979, une action diplomatique qui vaudra à son pays un prestige, un rayonnement et une influence qui établiront l’Algérie comme un des leaders du Tiers-monde, et, à ce titre, comme interlocuteur recherché des grandes puissances.
Diplomate chevronné et reconnu, Abdelaziz Bouteflika impulsera, pendant plus d’une décennie, la politique étrangère qui mène aux grands succès de la diplomatie algérienne, dont le renforcement et l’unification des rangs arabes lors du sommet de Khartoum de 1967, puis lors de la guerre d’octobre 1973 contre Israël, la reconnaissance internationale des frontières de l’Algérie et l’instauration de relations de bon voisinage et de fraternité avec les pays limitrophes, ou encore l’échec de l’embargo contre l’Algérie suite à la nationalisation des hydrocarbures.
Abdelaziz Bouteflika est élu Président de la République le 15 Avril 1999. Dès sa prise de fonctions, le président Abdelaziz Bouteflika réaffirme sa détermination à rétablir la sécurité, la paix et la stabilité.
Le rétablissement progressif de la sécurité permet au Président Bouteflika d’entamer, sur le plan intérieur, un vaste programme de refondation de l’État algérien, à travers la réforme des structures et des missions de l’Etat, du système judiciaire, du système éducatif ainsi qu’un train de mesures économiques audacieuses, comportant notamment une réforme du système bancaire destinée à rendre l’économie algérienne plus performante, ce qui permettra à l’Algérie d’entrer dans l’économie de marché, de renouer avec la croissance et de réaliser des taux de croissance particulièrement élevés.
Source