Le président de TAJ Amar Ghoul a indiqué ce mardi 1er janvier n’avoir jamais appelé au report du prochain scrutin présidentiel, et que son initiative en faveur d’une conférence nationale n’était guère conditionnée par le report dudit rendez-vous.
“Du point de vue juridique, pour que la présidentielle se tienne dans les délais prévus par la loi, le corps électoral doit être convoqué soit le 11, le 18 ou le 25 janvier. Si nous avions appelé le président de la République à se porter candidat, cela signifierait que l’élection aura lieu à la date prévue”, a expliqué Amar Ghoul, qui a ajouté qu’”il attendait toujours une décision du chef de l’Etat au sujet de la présidentielle”.
Outre le président de TAJ, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia avait déclaré lui-aussi qu’il était en attente d’une réponse (décision) du président Bouteflika quant à l’appel lancé par son parti quant à la candidature de ce dernier pour un 5e mandat.
S’agissant de son appel à la tenue d’une conférence nationale, Amar Ghoul a tenu à défendre son initiative, insistant sur son utilité et les fruits qu’elle porterait, notamment “la construction de l’Algérie de demain”. Pour lui, “elle est valable à tout moment et en tout lieu”.
Sur le dernier message du chef d’état major de l’Armée, Ahmed Gaïd Salah, dans lequel il a clairement mis en garde les officiers de l’armée à la retraite, Ghoul a précisé qu’”il était clair, fort et tranchant”, ajoutant que “le message a mis clairement les points sur les « i »”.