Algérie – Point de Vue: Que serait 2019?

Voilà une question pertinente. Que serait l’année 2019? Je vais simplement relater ce que je constate chez les gens. Que ce soit les gens que je rencontre dans la rue, ou bien ceux que je rencontre presque quotidiennement, sur les réseaux sociaux.

Tout le monde, presque, serait englouti dans une mare de pessimisme de déception. Rares sont ceux qui tiennent le coup, en laissant une marge d’optimisme et de courage, vis-à-vis d’un demain qui n’est pas du tout annonceur de bons présages.

Sur le plan national, la question de la succession présidentielle laisse planer sur nos esprits, tant de doute et pour être plus franc, tant d’angoisse, concernant le devenir du pays à l’ombre de ces luttes «intestines» qui n’ont pas trouvé une issue convenable, évitant aux pays et au peuple, tant de malaises et de tourments.

Il y a des gens qui mentent d’une façon affreusement démesurée et nous imposent de croire candidement à leurs mensonges. Sinon, nous serions excommuniés de leurs grâces.

Oui, effectivement le problème de la succession présidentielle est une question grave et il n’y a pas, à mon simple avis, d’aussi menaçant. Dans ces moments difficiles et périlleux pour le pays, nous exhortons la nation, administrateurs et administrés, de faire un retour vers un Etat démocratique de Droit, où le droit et les lois de la République sont les maîtres à bord sur ce paquebot croulant…

Nous sommes à environ trois mois du rendez-vous national et les choses traînent encore. Nous contestons ces méthodes de cooptation des chefs de l’Etat, faisant rappeler l’époque des deys de la Régence. Si vous n’êtes pas au courant que nous sommes devenus la risée des nations étrangères, vous n’êtes pas, donc, avec nous.

Avec la primauté de cette question grave, concernant le sommet de l’Etat, toutes les autres questions en deviennent banales et de moindre importance.

Sur le plan international, les luttes entre les deux «clans» de la planète continuent sans merci. D’une part, les USA et ses alliés et de l’autre, la Russie et la Chine et leurs alliés. Le champ de bataille, c’est le tiers monde et précisément le monde arabe. Ce sont ces ‘sans défense’ qui payent les pots cassés et les extravagances des grands de la planète terre… «malheur aux vaincus», disait un proverbe romain d’autrefois… Sur cet aspect, je ne crois pas que 2019 serait plus douce que l’année qui se boucle… Les batailles directes ou par tiers-mondistes interposées, vont continuer et ce sont les résultats finaux qui vont designer les prochains vainqueurs.