La justice espagnole a classé l’enquête sur le harcèlement et les abus sexuels de quatre travailleuses saisonnières d’origine marocaine qui avaient déposé plainte contre leur son employeur.
Le juge du tribunal de première instance de la ville de Huelva a pris cette décision car, selon lui, la « le crime ne semble pas dûment justifiée ».
L’avocat de l’homme d’affaires poursuivi considère la dénonciation des travailleuses marocaines une « manœuvre » pour ne pas retourner au Maroc une fois la saison de la fraise terminée.
Il y a lieu de rappeler que les avocats des travailleurs avaient demandé leur régularisation en raison de circonstances exceptionnelles, auxquelles la sous-direction générale de l’immigration n’a pas encore répondu.