Un test » douloureux, humiliant et traumatisant » qui peut entraîner une infection, une maladie, un comportement sexuel à risque et, dans les cas extrêmes, un suicide et des crimes d’honneur si la femme » échoue au test « .
A l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, plusieurs organisations marocaines, officielles ou privées, ont lancé une campagne pour mettre fin au test de virginité chez les femmes marocaines, une pratique qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, « est répandue dans toutes les classes sociales du pays », affirme Sumaya Guesous, sociologue et professeur d’université qui la combat depuis plusieurs années.
Le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), très actif au Maroc, a lancé une double campagne. Tout d’abord, parce qu' »elles constituent une atteinte aux droits fondamentaux des femmes et une violation de leur dignité et de leur liberté ». Deuxièmement, « parce que personne ne peut dire, par un examen, si une femme est vierge ou non, si elle a eu ou non des relations sexuelles, y compris des gynécologues ».
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