Appui à la direction Générale de la Prospective : l’UE contribue à hauteur de 1 050 000 euros
Dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie, un projet de jumelage vient d’être lancé au profit du ministère des Finances.
Selon l’UE, le projet porte sur l’ »Appui à la direction Générale de la Prospective (DGP) dans l’organisation et l’opérationnalisation des processus métiers liés à la prospective ».
« Un consortium d’administrations françaises et allemandes, conduites respectivement par le Secrétariat Général aux Affaires Européennes (SGAE) et le Ministère Fédéral de l’Economie et de l’Energie (BMWI), a répondu à l’appel de l’Union Européenne publié en 2017 et a été retenu », indique l’UE dans un communiqué.
En fait, et selon la même source, le projet vise à renforcer l’organisation et les capacités de la DGP, et à développer la gestion de l’information et les outils nécessaires à la conception et l’évaluation des politiques publiques. Il repose sur 4 composantes, un cocktail d’activités équilibré, entre appui à la définition d’un projet managérial, apports techniques, travaux pratiques et voyages d’études. Près de 420 heures d’interventions d’experts sont prévues, et le projet disposera d’un budget pour deux ans de 1 050 000 €.
L’UE tient à préciser qu’à l’issue du jumelage quatre résultats obligatoires devront avoir été atteints. Ils s’agit des capacités institutionnelles, fonctionnelles et organisationnelles de la DGP sont renforcés ; d’un dispositif de collecte-traitement et diffusion de l’information est opérationnel permettant de développer des analyses stratégiques, des études prospectives sont réalisées à partir d’instruments adaptés et enfin la DGP maîtrise les méthodes de suivi et d’évaluation des politiques publiques.
Notons que les relations entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) sont basées sur un accord d’association signé dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen (2005). Elles concernent les domaines de la politique, de l’économie, du commerce, de la coopération technique et financière et de l’aide humanitaire.