« Le Burkina et le Maroc se sont accordés à supprimer la formalité du visa à leurs ressortissants respectifs » (Farhat Bouazza)

En marge de la deuxième Journée d’amitié parlementaire Burkina-Maroc tenue à Ouagadougou le 22 novembre 2018, l’ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza, a accepté de répondre aux questions du journal Lefaso.net.

Lefaso.net : Veuillez vous présenter.

Farhat Bouazza (F.B.) : Je voudrais tout d’abord saluer vos lecteurs et vous dire combien j’apprécie le professionnalisme et la ligne éditoriale de votre jou

En marge de la deuxième Journée d’amitié parlementaire Burkina-Maroc tenue à Ouagadougou le 22 novembre 2018, l’ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza, a accepté de répondre aux questions du journal Lefaso.net.

Lefaso.net : Veuillez vous présenter.

Farhat Bouazza (F.B.) : Je voudrais tout d’abord saluer vos lecteurs et vous dire combien j’apprécie le professionnalisme et la ligne éditoriale de votre journal électronique. Mon nom est Farhat Bouazza, 65 ans, marié et père de trois enfants.

Lefaso.net : Depuis combien d’années êtes-vous en poste au Burkina Faso ?

(F.B.) : J’ai été nommé ambassadeur de Sa Majesté le Roi [du Maroc] au Burkina Faso le 24 décembre 2011 ; autant dire que je boucle ma 7e année à Ouagadougou. Cette relative longévité m’a donné l’opportunité de me faire beaucoup d’amis burkinabè et m’a permis de devenir le doyen du corps diplomatique, un titre qui m’honore et dont j’espère assumer les tâches avec rigueur et responsabilité. Si l’on considère le continent africain, le Burkina Faso fait partie du cercle restreint des amis du Maroc. Les relations entre les deux pays se caractérisent par une convergence des positions et un soutien mutuel sur les questions d’intérêts communs.

Lefaso.net : Le Burkina Faso est-il un partenaire privilégié du Maroc?

F.B. : A plusieurs égards, on peut qualifier d’exemplaires les relations bilatérales soutenues au plus haut niveau par nos deux chefs d’Etats Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré.

Lefaso.net : Etes-vous satisfait de l’état d’avancement de la coopération bilatérale ?

F.B. : Je ne peux qu’exprimer ma satisfaction devant la qualité des relations entre les deux pays et de l’évolution très positive qu’elles connaissent. Je trouve, cependant, qu’au niveau des échanges commerciaux, le volume reste très en deçà des potentialités des deux pays. L’existence d’une quarantaine d’accords et de conventions dans différents domaines, d’une ligne aérienne directe Casa-Ouaga, d’institutions financières à capitaux marocains au Burkina Faso, devrait permettre un meilleur niveau d’échanges.

Lefaso.net : Quel est le message de Rabat pour renforcer ses coopérations parlementaires et diplomatiques avec Ouagadougou ?

F.B. : Le message est clair et simple : on ne peut pas envisager de renforcer les liens d’amitié, la coopération et construire des partenariats avec un pays en occultant la représentation populaire. Je dirai même que l’action de nos instances législatives est centrale dans la mesure où tout accord ou convention qui représente une certaine importance doit absolument être ratifié par nos chambres respectives.

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rnal électronique. Mon nom est Farhat Bouazza, 65 ans, marié et père de trois enfants.

Lefaso.net : Depuis combien d’années êtes-vous en poste au Burkina Faso ?

(F.B.) : J’ai été nommé ambassadeur de Sa Majesté le Roi [du Maroc] au Burkina Faso le 24 décembre 2011 ; autant dire que je boucle ma 7e année à Ouagadougou. Cette relative longévité m’a donné l’opportunité de me faire beaucoup d’amis burkinabè et m’a permis de devenir le doyen du corps diplomatique, un titre qui m’honore et dont j’espère assumer les tâches avec rigueur et responsabilité. Si l’on considère le continent africain, le Burkina Faso fait partie du cercle restreint des amis du Maroc. Les relations entre les deux pays se caractérisent par une convergence des positions et un soutien mutuel sur les questions d’intérêts communs.

Lefaso.net : Le Burkina Faso est-il un partenaire privilégié du Maroc?

F.B. : A plusieurs égards, on peut qualifier d’exemplaires les relations bilatérales soutenues au plus haut niveau par nos deux chefs d’Etats Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré.

Lefaso.net : Etes-vous satisfait de l’état d’avancement de la coopération bilatérale ?

F.B. : Je ne peux qu’exprimer ma satisfaction devant la qualité des relations entre les deux pays et de l’évolution très positive qu’elles connaissent. Je trouve, cependant, qu’au niveau des échanges commerciaux, le volume reste très en deçà des potentialités des deux pays. L’existence d’une quarantaine d’accords et de conventions dans différents domaines, d’une ligne aérienne directe Casa-Ouaga, d’institutions financières à capitaux marocains au Burkina Faso, devrait permettre un meilleur niveau d’échanges.

Lefaso.net : Quel est le message de Rabat pour renforcer ses coopérations parlementaires et diplomatiques avec Ouagadougou ?

F.B. : Le message est clair et simple : on ne peut pas envisager de renforcer les liens d’amitié, la coopération et construire des partenariats avec un pays en occultant la représentation populaire. Je dirai même que l’action de nos instances législatives est centrale dans la mesure où tout accord ou convention qui représente une certaine importance doit absolument être ratifié par nos chambres respectives.

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