L’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil a déclaré que son éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle d’avril 2019 “n’était pas à l’ordre du jour”.
L’ancien ministre a tenu à faire savoir que les conférences qu’il donne ont trait à la politique économique et qu’elles consistent à donner des solutions pour s’affranchir de la dépendance du pays envers les hydrocarbures.
Par ailleurs, il a montré les “défis auxquels fera face l’économie nationale à moyen et à court termes”.
Lors d’une conférence animée mercredi à Mila, il a donné une série de solution qui sont, à ses yeux, susceptibles de sortir le pays de la crise, entre autres la création d’emploi, l’encouragement des investissements locaux et étrangers et protéger la classe la plus démunie de la société. “Cela passe, a-t-il insisté, par une volonté politique visant à donner une aide financière à cette catégorie et à revoir la politique de subventions sur certains produits”.
Selon lui, “il n’y a pas un seul pays au monde qui a atteint son autosuffisance. C’est le rêve de tous les pays”.
Chakib a mis également l’accent sur son éventuelle candidature: “Ma candidature à la présidentielle n’est pas à l’ordre du jour”nécessité de diversifier l’économie du pays, prônant l’idée d’aller vers “un vrai consensus national de nature à tirer le pays de l’ornière”, révélant que les cours de brut n’excèderont pas le seuil des 70 dollars le baril en 2019.
De l’avis de l’ancien premier responsable du secteur de l’Energie, l’environnement des investissements en Algérie n’est guère favorable aux investisseurs étrangers eu égard aux difficultés auxquelles sont confrontés ces derniers, sachant que l’Algérie occupe le 154e rang en matière d’investissement sur 190 pays.