Un attentat pour taire les Gilets jaunes et autres mouvements comme celui des lycéens.

Gilets jaunes et lycéens, nous sommes en Vigilance urgence attentat, rentrez dans le rang

Un attentat pour taire les Gilets jaunes et autres mouvements comme celui des lycéens.

Un jour après les annonces de Macron, il y a donc eu un attentat, et bizarrement, tout le monde s’y attendait un peu. Non seulement, les médias zappent la colère jaune, mais la vigilance en cours interdit tout rassemblement sur le territoire français.

Bien sûr,

À noter que ces contenus complotistes semblent préoccuper les administrateurs de certains groupes. Un message dénonçant « une mise en scène » a été supprimé de la page « La France en Colère », l’une des têtes de gondole de la mobilisation numérique des gilets jaunes. Comme le souligne un journaliste de Libération, certaines pages ont même décidé de fermer les commentaires en raison de ce type de messages. Du jamais vu dans la courte histoire du mouvement.

nul ne peut détenir la preuve d’une manipulation, mais le gouvernement trouve dans cette terrible attaque qui a fait 3 morts (provisoire) le début d’une sortie de crise. Malgré les morts, le hasard fait plutôt bien les choses. (WikiStrike)

Trois mots qui reviennent en boucle: « comme par hasard ». Quelques minutes après les annonces des autorités et des médias concernant la fusillade survenue ce mardi 11 décembre sur le marché de Noël de Strasbourg, plusieurs internautes mobilisés au sein des gilets jaunes se sont empressés d’exprimer leur scepticisme sur les pages Facebook consacrées au mouvement.

Avant même que le nom du suspect ni ses intentions ne soit dévoilés, certains accusaient déjà le gouvernement de faire diversion. C’est le cas notamment d’une internaute qui relaie une photo montrant le tweet de la préfecture du Bas-Rhin, dont l’heure de publication affichait 11h47. Or, il suffit d’aller sur le compte de la préfecture pour constater que ce fameux tweet indiquant aux riverains d’éviter le secteur de l’Hôtel de Police a été publié à 20h47 heure française. Par ailleurs, comme le souligne l’AFP, « il arrive que des utilisateurs de Twitter ne règlent pas le fuseau horaire de leur compte et se retrouvent ainsi avec des horaires qui sont en décalage par rapport au pays où ils se trouvent ».

Comme l’ont également relayé plusieurs journalistes sur Twitter, de nombreux messages de ce type se propagent sur les pages Facebook de gilets jaunes. « Macron (et) le gouvernement font exprès de faire un attentat pour instaurer l’état d’urgence pour empêcher les gilets jaunes de faire la révolution », s’insurge un internaute, qui ajoute: « on sait tous que le gouvernement organise ça ».

Même son de cloche sur la page « Blocage National le 17 Novembre Organisation Générale ». « Il n’a rien trouver de mieux Macron pour annuler l’acte 5 et faire peur aux gens », s’interroge un internaute, qui a vu sa publication générer plus de 120 commentaires, dont la grande majorité abonde dans ce sens.

L’une des figures les plus en vue du mouvement, Maxime Nicolle, alias « Fly Rider », a dans un Facebook Live laissé entendre que les premiers éléments portés à sa connaissance ne correspondaient pas à un attentat. « Dites-vous bien que le mec qui veut faire un attentat vraiment, il attend pas qu’il y ait 3 personnes dans une rue le soir à 20 heures, il va au milieu des Champs-Elysées quand il y a des millions de personnes et il se fait exploser », avance-t-il.

À noter que ces contenus complotistes semblent préoccuper les administrateurs de certains groupes. Un message dénonçant « une mise en scène » a été supprimé de la page « La France en Colère », l’une des têtes de gondole de la mobilisation numérique des gilets jaunes. Comme le souligne un journaliste de Libération, certaines pages ont même décidé de fermer les commentaires en raison de ce type de messages. Du jamais vu dans la courte histoire du mouvement.

Dès les premières minutes qui ont suivi les événements, la préfecture du Bas-Rhin avait demandé aux internautes de « consulter les sites officiels » pour se tenir informés et de ne pas relayer « de fausses rumeurs ». Force est de constater que cet appel n’a pas vraiment été entendu.

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