Selon un tweet d’Adel Marzooq, président du Site Khalijien d’étude et publication, Hakim Oreibi, footballeur bahreïnien et réfugié politique en Australie suite aux événements de 2011, a été arrêté par les autorités thaïlandaises et risque l’extradition vers le Bahreïn en violation du droit international qui offre une protection politique internationale aux réfugiés politiques. Une collision entre le droit et les droits de l’homme et l’influence des investissements privés bahreïniens à Bangkok.
Selon Marzooq, ce qui arrivera à Hakim s’il est renvoyé au Bahreïn est le suivant :
1: sera soumis à la torture pendant une période de 1 à 3 mois.
2: S’il n’est pas décédé des suites d’une insuffisance rénale ou d’un saignement interne, il pourrait être atteint d’une parlysie.
3: Sera jugé et le juge acceptera d’examiner l’affaire de torture sans affecter le jugement.
4 – Il sera condamné à 10 à 25 ans de prison et sa nationalité sera révoquée
L’Australie, Human Rights Watch et la Fédération internationale de football (FIFA) ont appelé les autorités thaïlandaises à libérer immédiatement le footballeur bahreïnien qui a le statut de réfugié en Australie et qui risque d’être tortué dans son pays d’origine.
Hakim al-Oreibi, ancien joueur de football bahreïnien qui a critiqué le gouvernement de son pays, a été arrêté en Thaïlande le 27 novembre à la demande de l’Organisation internationale de la police (Interpol), une demande prononcée par le Bahreïn.
Oreibi a été reconnu coupable d’avoir attaqué un commissariat de police à Bahreïn et condamné par contumace à 10 ans d’emprisonnement. Oreibi a nié tout acte répréhensible.
Le ministre australien des Affaires étrangères, Maris Pien, a exhorté la Thaïlande à libérer le joueur bahreïni. « L’Australie est préoccupée par le maintien en détention de M. Hakim Ali al-Uribi et demande son retour immédiat », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Elle a souligné que « le retour de M. Ureybi au Bahreïn va à l’encontre de ses droits, conformément au droit international des droits de l’homme ». Elle a souligné qu’elle avait soulevé la question d’Oreybi avec son homologue thaïlandais.
« L’Australie a soumis et continuera à organiser des manifestations diplomatiques de haut niveau visant à assurer le retour en toute sécurité de M. Oreybi », a déclaré Bain dans un communiqué.
Human Rights Watch a déclaré que les autorités bahreïniennes avaient torturé Ureybi à cause des activités politiques de son frère lors des révolutions du Printemps arabe de 2011.
La FIFA a également demandé aux autorités thaïlandaises de permettre à Oreibi de rentrer en Australie « dès que possible ».