Son S.G Taieb Baccouche l’a révélé: un sommet de l’UMA au Maroc pour fêter son 30ème anniversaire

Le processus de rapprochement intermaghrébin semble bien parti pour être couronné par la tenue du 7ème sommet de l’UMA au début de l’année 2019, très probablement en février pour marquer le 30ème anniversaire de sa création à Marrakech en 1989.

C’est ce qu’a révélé Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’UMA, lors d’une table ronde organisée samedi dernier par l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, rapporte le média tunisien en ligne www.lapresse.tn.

«Une correspondance a été déjà adressée aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour les convier à une réunion restreinte à Tunis, en préparation du 7e sommet des chefs d’Etat de l’UMA prévu au Maroc en 2019 », affirme Taïeb Baccouche, lors de cette table ronde qui s’est tenue sous le slogan «Capables de construire un grand Maghreb arabe».

Mieux encore et signe de la bonne volonté des différents partenaires à se retrouver, Taieb Baccouche a révélé encore que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita, a proposé que son pays accueille ce sommet inédit depuis 1994. «Le ministre des Affaires étrangères marocain a affirmé la disposition de son pays à accueillir les travaux du 7e sommet de l’Union du Maghreb arabe à l’occasion du 30e anniversaire de sa création», a ainsi déclaré le S.G de l’UMA.

Très enthousiaste de constater le regain d’enthousiasme à relancer l’idéal maghrébin, Taïeb Baccouche n’a pas manquer de souligner que «les efforts du secrétariat général de l’UMA pour la tenue du 7e sommet des chefs d’Etat des pays du Maghreb arabe, reporté depuis 2007 et qui était prévu en Libye ».

Le diplomate tunisien a par ailleurs laissé entendre que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie auraient accepté l’invitation qui leur a été envoyée.

Maghreb United…

Pour rappel, l’Algérie a appelé, fin novembre, et solennellement, les cinq pays de l’UMA à accepter la convocation du Conseil des ministres des Affaires étrangères histoire de baliser le terrain au sommet des chefs d’Etat. C’était à la suite du discours du roi du Maroc qui avait appelé lui aussi à la mise en place d’un cadre bilatéral entre l’Algérie et le Maroc pour régler leurs contentieux.

Alger considère en effet que tous les litiges pourraient trouver leurs solutions dans le cadre des structures de l’UMA, contrairement au Maroc qui privilégie l’approche bilatérale considérant que le couple algéro-maroain est le moteur de l’UMA.

Quoi qu’il en soit, l’accord de tous pour la réunion du sommet des chefs d’Etat au début de l’année est en soi une bonne nouvelle en ce sens que le dernier en date remonte à 1994 à Tunis. Les deux pays semblent avoir compris que les enjeux économiques, politiques et diplomatiques commandent d’unir leurs forces pour y faire face en rangs serrés.

Quant à la question sahraouie qui empoisonne les relations entre les deux pays frères, l’ONU est le cadre naturel où elle pourrait trouver son règlement comme le rappelle à juste titre la diplomatie algérienne. Il est temps de donner une concrétude à cet idéal régional d’un «Maghreb United» auquel les peuples appellent de leurs vœux depuis des décennies.

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