TRIPOLI, 11 décembre (Xinhua) — La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a condamné lundi soir les attaques successives dans le sud du pays.
La MANUL adresse la plus ferme condamnation concernant les attaques successives, mais séparées, contre des civils dans le sud du pays, a-t-elle déclaré via un communiqué, appelant les autorités libyennes à « prendre des mesures promptes et efficaces pour lutter contre l’anarchie dans la région ».
Le meurtre de six otages enlevés par l’Etat islamique (EI) le 28 octobre dans le village de Fougha (centre) au cours d’une attaque, confirmé dimanche par un responsable local, est « particulièrement détestable », a noté le communiqué, ajoutant que « les meutres gratuits constituent une grave violation des droits internationaux et peuvent s’apparenter à des crimes de guerre ».
La mission ounisienne a également dénoncé la fermeture forcée samedi dernier du champ pétrolier d’Al-Sharara (sud) par des groupes armés, ce qui a forcé la compagnie pétrolière nationale à invoquer lundi un cas de force majeure.
La « Colère de Fezzan », un mouvement social de protestation composé d’habitants du sud du pays, a demandé au gouvernement à travers cette fermeture de renforcer la sécurité dans la région.
La fermeture pourrait porter atteinte à la production pétrolière, a mis en garde la MANUL, exhortant Tripoli à « agir rapidement et de manière décisive ».
Situé à 750 km au sud-ouest de la capitale libyenne, le champ pétrolier d’Al-Sharara est le plus grand du pays. Il fournit environ 270.000 barils par jour, soit plus d’un quart de la production quotidienne de la Libye. Fin
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