Le 17 décembre 2010, démarrait en Tunisie le mouvement d’émancipation qui a embrasé l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Ce vent de révolte qui se répandit dans tout le pays, obligeant le président Ben Ali à fuir la Tunisie, le 14 janvier 2011, se propagea en Egypte, au Yémen, en Syrie, en Libye, en Jordanie, en Algérie… avec des résultats divers, contrastés… et dans certains cas, particulièrement tragiques. La Syrie et le Yémen ne se sortent pas de leur trop longue et dévastatrice guerre.
Seul le peuple tunisien semble avoir durablement bénéficié de ce printemps arabe… expérimentant, depuis 2011, le multipartisme et l’alternance politique. Ailleurs que reste-t-il du vent de contestation populaire ? Après le printemps arabe, un automne calamiteux ? Y a-t-il des perspectives de changement ?
Invités :
– Khadija Mohsen-Finan, politologue, enseignante et chercheuse en Relations internationales à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Membre du site d’information Orient XXI
– Pierre Vermeren, professeur d’Histoire contemporaine à Paris 1 Panthéon Sorbonne.
«Dissidents du Maghreb depuis les indépendances», éditions Belin.
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