Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a sombré dans le chaos. Malgré la mise en place d’un gouvernement d’union nationale la situation est toujours catastrophique.
La Libye est désormais divisée en plusieurs territoires, dirigés par différentes bandes armées qui se livrent des combats très violents pour prendre le contrôle des sites stratégiques comme les raffineries de pétrole. Malgré de nombreuses médiations initiées par la communauté internationale, la crise libyenne n’a pas trouvé de solutions.
Ce mardi, à l’initiative de l’Italie, une rencontre a eu lieu à Palerme et elle avait pour but de réunir autour d’une même table de négociation, différents protagonistes de la crise Libyenne. Un des acteurs clés de la crise, le maréchal Khalifa Haftar, qui a émit des hésitations au début, s’est finalement rendu en Italie pour prendre part à la rencontre. Dès la fin du sommet, Khalifa Haftar a quitté Palerme sans attendre les suites des activités de la rencontre. Selon certaines sources, le maréchal qui ne porte pas dans son cœur les mouvements extrémistes islamistes était peu enclin à s’asseoir avec certains des participants à la conférence qu’il juge proche de ces mouvances.
Haftar est un interlocuteur de choix pour la communauté internationale à cause de son influence et de ses succès sur le terrain comme en 2017, où il réussit à prendre le contrôle de Benghazi des mains des groupes djihadistes avec son “armée nationale libyenne”. Les autorités italiennes espéraient beaucoup de cette rencontre qui s’est terminée en queue de poisson à cause du refus du maréchal de discuter avec certains acteurs de la crise libyenne.