L’Arabie Saoudite va réduire ses exportations de 500 000 barils/jour
Le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al-Faleh, a annoncé dimanche que son pays allait réduire sa production de pétrole, au moment où la dégringolade des prix de l’or noir fait ressentir le retour à la baisse drastique des cours enregistrée en 2014.
«Les exportations de brut du Royaume saoudien pour décembre seront de 500 000 barils par jour moins élevées qu’en novembre», a indiqué à la presse, M. Al Faleh, s’exprimant lors d’une réunion à Abou Dhabi de pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation. Il a, en revanche, précisé qu’il n’y avait «pas encore de consensus» entre grands pays producteurs de pétrole pour réduire la production de brut d’un commun accord.
Aucune décision commune ne devrait être prise à Abou Dhabi, ont affirmé plusieurs ministres, selon qui des recommandations devraient être émises avant une réunion plénière de l’Opep prévue en décembre à Vienne. «Il est prématuré de parler d4action spécifique», a lui-même dit Khaled Al-Faleh, en réponse à une question sur la possibilité d’une réduction de la production pour enrayer la baisse des prix.
«Nous devons étudier tous les facteurs», a-t-il encore ajouté. De son côté, son homologue russe, Alexandre Novak, cité par des agences de presse russes, a dit qu’il fallait désormais analyser la situation sur le marché en profondeur, analyser la mise en oeuvre de l’accord (en vigueur). Il a exhorté à la prudence avant de «décider ce qu’il faudra faire ensuite afin de poursuivre la coopération en faveur de la stabilisation du marché».
Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d’une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20% en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans.
«Les exportations de brut du Royaume saoudien pour décembre seront de 500 000 barils par jour moins élevées qu’en novembre», a indiqué à la presse, M. Al Faleh, s’exprimant lors d’une réunion à Abou Dhabi de pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation. Il a, en revanche, précisé qu’il n’y avait «pas encore de consensus» entre grands pays producteurs de pétrole pour réduire la production de brut d’un commun accord.
Aucune décision commune ne devrait être prise à Abou Dhabi, ont affirmé plusieurs ministres, selon qui des recommandations devraient être émises avant une réunion plénière de l’Opep prévue en décembre à Vienne. «Il est prématuré de parler d’action spécifique», a lui-même dit Khaled Al-Faleh, en réponse à une question sur la possibilité d’une réduction de la production pour enrayer la baisse des prix. «Nous devons étudier tous les facteurs», a-t-il encore ajouté.
De son côté, son homologue russe, Alexandre Novak, cité par des agences de presse russes, a dit qu’il fallait «désormais analyser la situation sur le marché en profondeur, analyser la mise en oeuvre de l’accord (en vigueur). Il a exhorté à la prudence avant de «décider ce qu’il faudra faire ensuite afin de poursuivre la coopération en faveur de la stabilisation du marché».
Pris en étau entre un bond de la production chez quelques grands pays producteurs et la crainte d’une baisse de la demande, les cours du pétrole ont chuté de près de 20% en un mois, après avoir pourtant culminé début octobre à leur plus haut niveau depuis quatre ans. Le prix du baril de Brent est passé vendredi sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis avril, et celui du baril new-yorkais WTI sous les 60 dollars, en baisse pour le neuvième mois consécutif. Malgré des signes de ralentissement de la demande, l’Arabie saoudite, la Russie, le Koweït et l’Irak ont récemment augmenté leur production de brut, et les Etats-Unis celle de pétrole de schiste. La récente diminution des prix de pétrole est, notamment le résultat d’une demande en baisse de la Chine, le plus grand importateur, qui connaît un ralentissement de sa croissance, souligne Cailin Birch, analyste à l’Economist Intelligence Unit.
Par ailleurs, les sanctions américaines contre l’Iran, qui menaçaient de faire baisser l’offre mondiale et de faire grimper les prix, se sont avérées moins sévères que prévu. Dans la perspective des sanctions américaines, la Russie et l’Arabie saoudite avaient amendé en juin leur accord de limitation de la production afin de pouvoir extraire plus de brut et compenser une baisse des exportations iraniennes.
Depuis décembre 2016, les pays de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), menés par l’Arabie Saoudite, et d’autres producteurs non membres, dont la Russie, appliquaient un accord de réduction de la production d’or noir. Lors de la réunion dimanche du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord, ils comptent aborder la baisse éventuelle de leur production à des niveaux agréés en commun.
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