L’Instance nationale de soutien à la résistance arabe et de lutte contre la normalisation avec l’entité sioniste a annoncé qu’elle a engagé une procédure en référé auprès du tribunal administratif contre la nomination de René Trabelsi comme ministre du tourisme.
L’Instance a justifié cette action par les « positions favorables » de René Trabelsi à l’Etat sioniste.
René Trabelsi est intervenu sur les ondes de Mosaïque Fm pour démentir les informations qui se sont propagées sur le net affirmant que René Trabelsi, nommé au ministère du Tourisme, possède la nationalité tunisienne et israélienne.
- Trabelsi affirme qu’un député est à l’origine de cette rumeur infirmant tous ces propos.
Il ajoute qu’il réside en France et le fait d’accepter ce poste implique qu’il sera obligé de laisser sa famille pour servir son pays.
“Je suis Tunisien,” répond le voyagiste René Trabelsi à la vague de critiques formulée à la suite de sa proposition à la tête du ministère du Tourisme en affirmant qu’il a mûrement réfléchi avant de décider d’accepter un tel poste.
De confession juive, René Trabelsi a expliqué, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, qu’il est fier d’être Tunisien et s’engage pleinement à servir son pays . “J’ai sacrifié ma vie et ma liberté pour servir mon pays,” martèle-t-il en ajoutant ” la Tunisie m’a beaucoup donné et c’est peut être une occasion pour lui montrer ma gratitude.”
Il a assuré, par ailleurs, qu’il ne porte pas la nationalité Israélienne en fustigeant les propos de certaines personnes qui ont considéré cette proposition comme étant une forme de normalisation avec l’Etat sioniste.
Co-organisateur chaque année du célèbre pèlerinage de la Ghriba, sur l’île de Djerba, René Trabelsi est le premier ministre tunisien de confession juive depuis l’ère Bourguiba. “C’est un choix courageux de la part du Chef du gouvernement Youssef Chahed,” confie-t-il en précisant que cette décision audacieuse a séduit plusieurs.
Pour rappel, René Trabelsi est le troisième homme de confession juive à accéder au poste de ministre, plus d’un demi-siècle après Albert Bessis (1955) et André Barouch (1956).
Tags : Tunisie, tourisme, René Trabelsi, Israël, sionisme, juif
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