Dès 1961, soutenu par de nombreux pays arabes ainsi que par l’URSS, le Maroc a également porté ses revendications concernant les villes de Ceuta et Melilla devant l’assemblée générale de l’ONU.
Méconnues des Espagnols eux-mêmes, Ceuta et Melilla sont deux villes et enclaves à cheval sur la ligne de « fracture » Nord-Sud. Vestiges d’un empire colonial révolu, elles subissent une pression migratoire très forte.
Les enclaves occupés par l’Espagne de Ceuta et Melilla, situées sur la côte méditerranéenne du Maroc, forment les seules frontières terrestres euro-africaines.
À la fin du Moyen-âge nous apprend Yves Zurlo dans son essai « Ceuta et Melilla : Villes espagnoles ou dernières colonies en Afrique ? », les monarchies espagnole et portugaise cherchent à achever le grand mouvement de conquête de la péninsule Ibérique musulmane.
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