Comment le Makhzen arnaque les fils du Rif

Après 50 ans de travail, au lieu de se reposer et profiter de sa retraite, il faut qu’il mène ce dernier combat de sa vie pour essayer d’obtenir justice.

Lui c’est OULAD LHADJ Omar, marocain né à Tifarouine, un douar rattaché la commune de Bni Bouayache, préfecture d’Al Hoceima (Maroc).
Il a émigré en France en 1970. Cela fait donc 47 ans. Il a creusé sa propre tombe près du Consulat du Maroc à Orléans.
» C’est un moyen extrême qu’il a trouvé pour finalement essayer de faire entendre sa voix », explique son fils Bilal. « Bien sûr, ajoute-t-il, avant d’en arriver là, nous avons tenté plusieurs démarches. Nous avons envoyé des courriers au ministère de la Justice, au ministère des MRE, au Chef du Gouvernement de l’époque. Donc la décision de la Cour Suprême a eu lieu le 31 mars 2016. C’est à ce moment-là que mon père a décidé de faire cette grêve de la faim. A ce moment-là, il y a eu un discours de Sa Majesté le roi qui finalement sauvait ce probème-là. On s’est dit on va retarder un petit peu notre démarche à cause de l’espoir suscité par ce discours et essayer d’alerter les insitutions une nouvelle fois pour faire entendre notre voix. Malheureusement, sans aucun retour ».
Monsieur Oulhadj a acheté un lopin de terre avec sa maison près de l’aéroport de Boukhalef (Tanger). En 2003, les responsables de l’aéroport sont venus le voir pour lui informer que l’aéroport allait avoir besoin de cette propriété. Il leur a exprimé son accord. Seulement, ils ont acquéri la propriété avec un prix dérisoire. Alors que le prix du marché oscille entre 2000 et 3000 DH le mètre carré, l’aéroport l’a acheté à 140 DH.
Fatigué, lassé, démoralisé, M. Oulhadj a opté pour les gros moyens.
Source : Maroc Leaks

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