22 mai 2013, le Maroc veut l’adhésion du Caméroun à la déclaration qui sera présenté par le mercenaire sénégalais Mankeur Ndiaye lors des assises de l’UA à Addis Abeba, mais il se heurte à la négative de Yaoundé de se joindre à cet emprise visant à empêcher l’instance d’insérer le sujet du Sahara Occidental dans son agenda.
Réponse diplomatique du ministre camerounais : Il a « pris connaissance de cette note et des notes précédentes liées à la réintroduction de la question du Sahara au niveau de l’UA ». « Il m’a informé que le dossier est soumis à la présidence de la République pour instruction et qu’il faudrait attendre », signale l’ambassadeur du Maroc à Yaoundé dans une note adressée à son ministre.
Ce dernier tape dans toutes les portes sans trouver de réponse. Il cherche à justifier son échec. « Le système de gouvernement camerounais est très centralisé. Toutes les décisions, même les plus simples (nomination de commissaires simple mouvement diplomatique …) sont soumises pour instruction explicite du Chef de l’Etat », écrit-il.
Pour lui, « le Cameroun est connu pour adopter une politique étrangère très discrète qui -évite de se prononcer sur des questions politiques internationales même celles liées à ses relations avec les pays voisins. Les différentes chancelleries accréditées à Yaoundé se plaignent de la lenteur qui caractérise les prises de positions camerounaises vis-à-vis des questions bilatérales, régionales et internationales ».