Une journaliste marocaine victime de l’échéance d’avril

Dans deux jours, le 27 avril plus précisément, le Conseil de Sécurité de l’ONU est au rendez-vous avec le dossier du Sahara Occidental. Le mandat de la MINURSO sera renouvelé et il se prononcera sur le processus de paix bloqué par le Maroc dans le but d’imposer sa colonisation de ce territoire riche en ressources naturelles.
Aucun pays ne veut soutenir les revendications de souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, la communauté internationale continue de défendre le principe d’autodétermination du peuple sahraoui qui a de son côté le droit et la légalité face au gouvernement marocain qui n’a que le chantage comme arme pour imposer le fait accompli. 
Ayant mal à convaincre, le Maroc fait recours aux péripéties et malabarismes digne des plus cirques les plus renommés, tel que le licenciement de Soumia Dghoughi, la journaliste de Médi1 TV.
Avec ce licenciement accompagné d’une large campagne médiatique, Rabat veut exprimer son entêtement sur un territoire qui ne lui appartient pas et ainsi envoyer un message subliminal au Conseil de Sécurité.
Ainsi, le Makhzen a sacrifié la journaliste marocaine avec l’espoir d’être écouté par la plus haute instance de l’ONU.

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