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Eric Jensen, le fonctionnaire onusien devenu agent de la DGED marocaine

Erik Jensen , né au Danemark, élevé en Angleterre, Jensen devint Malais dans son parcours.

Il a été nommé Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara Occidental de 1993 à 1998.

Il a embrassé les thèses marocaines lorsque les Nations Unies étaient dirigée par l’égyptien Boutrous Ghali dont les accointances avec la France ont été plus que prouvées.

Erik Jensen, avide d’argent, il s’est laissé engager par la DGED marocaine en 2009 pour intervenir en tant que pétitionnaire devant le Comité de décolonisation de l’ONU.

Il deviendra un habitué de la tribune de l’Assemblée Générale de l’ONU jusqu’à 2014.

A l’instar des autres pétitionnaires désignés par le ministère marocain de l’intérieur et par la DGED, il empochait 2200 dollars par jour lors de chaque intervention (1).

Sa mission était plaider l’autonomie comme solution pour le conflit du Sahara Occidental. En vue de l’encourager dans cette mission, il a été invité, à plusieurs reprises, à visiter le Maroc pour assouvir ses instincts animaux aux frais des services secrets marocains (voire billet électronique du 03/05/2012).

La DGED marocaine, en vue d’exploiter à fond son image d’ancien Chef de la MINURSO, Eric Jensen a été chargé d’écrire un livre sur le conflit du Sahara Occidental. Sa première et unique édition est sortie le 10 octobre 2011 sous le titre de « Western Sahara, anatomy of a stalemate » (Maison d’édition Lynne Rienner Publishers).

Selon un mail daté du 03/02/2011, Erik Jansen a convenu avec la DGED l’octroi d’un salaire mensuel, équivalent au rang de représentant spécial pour la période de 07 mois que ce véreux devait consacrer exclusivement à la rédaction de ce livre.

Cependant, il n’était pas satisfait de la quantité de ventes de ce que les marocains allaient présenter comme un « chef d’oeuvre » et qui s’est avéré un « fiasco » selon ses propres mots. Dans un email qu’il a envoyé à son mentor, Mourad El Ghoul, il indique des 5000 exemplaires, seuls 200 ont été vendus et il qualifia l’opération de « fiasco ».

Il y a lieu de signaler que les emails que la maison d’édition interchangeait avec Aziz El Haouari prouvent que la DGED marocaine prenait en charge les frais de cette édition.

Lien

https://drive.google.com/drive/folders/0B0uvCaI566TvS1dkV3hrRVdBazQ?usp=sharing

Source : http://en.calameo.com/read/0050681861cb8b552c45a

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