Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Djamel Bouras a jugé, «fructueuse» la rencontre qui a eu lieu à Washington, entre la délégation du parlement algérien et des membres du congrès américain. Fructueuse dans la mesure où la rencontre, déclare Bouras, leur a permis d’évoquer nombre de sujets liés aux relations bilatérales entre les deux pays. Le vice-président de la Chambre basse du parlement a fait savoir que l’administration américaine ait exprimé sa disponibilité à apporter son appui au règlement des dossiers en suspens, entre autres la crise libyenne et la question du Sahara occidental. L’hôte des Etats-Unis qui a fait partie de la délégation qui s’est rendue à Washington a indiqué, que les pourparlers avaient porté essentiellement sur les dossiers de taille d’intérêt commun, dont l’immigration clandestine et la lutte contre terrorisme qui reste la première menace de tous les pays. Pour lui, les Etats-Unis sont convaincus que l’Algérie est un partenaire straté- gique et garant de la stabilité et de la sécurité dans la région, malgré les turbulences ayant secoué plusieurs pays. D’après notre interlocuteur, les officiels américains sont prêts à coopérer avec leurs homologues algériens, notamment dans le dossier libyen pour lequel Alger plaide pour une approche loin de toute ingérence dans les affaires intérieures du pays voisin en proie à une situation d’insécurité, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Cette rencontre a été l’occasion pour débattre de la dernière colonie du continent africain et le droit du peuple sahraoui à son autodétermination. A ce propos, Bouras a soutenu que l’Algérie en avait une vision et appelait depuis plusieurs années, à la résolution de la question sans autant être impliquée dans le conflit opposant le Maroc au Sahara occidental, comme le prétendent des médias marocains. Par ailleurs, il a affirmé, que l’Algérie n’était pas concernée par les mesures prises par le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, interdisant l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans. Le volet économique, ajoute-t-il, a également été au cœur du débat, dont des membres du congrès américain ont parlé de la redynamisation du partenariat et de la coopération entre les deux pays, à travers le lancement de nouveaux projets d’investissement dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et de l’industrie pharmaceutique en particulier.