Après avoir adopté l’acte constitutif de l’union africaine, et déclaré avoir obtenu un nombre de soutiens requis, le Maroc devrait être réadmis au sein d l’instance panafricaine.
Toutefois,à Addis-Abeba,le Royaume devrait s’expliquer sur sa future attitude envers un autre État membre de l’UA,la RASD.L’organisation africaine a réitéré le principe de refus de la colonisation et considère le Sahara Occidental comme pays occupé, tandis que le Royaume chérifien s’est exprimé contre l’octroi au peuple sahraoui du droit de l’autodétermination.
A présent le Maroc affirme avoir accompli toutes les procédures telles que prévues par l’acte constitutif de l’UA pour prétexter à son éligibilité.
En effet, le premier ministre Abdelmalek Sellal présidera la délégation algérienne qui s’envolera la fin du mois en cours à Addis-Abeba. Sur ce fait, Le président Sahraoui, Brahim Ghali,a affirmé hier que la demande d’adhésion du Maroc était un acquis important pour la république arabe sahraouie démocratique car elle intervient après un retrait de 32 ans du Royaume marocain de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) suite à l’acceptation, en son sein, de la RASD en tant que membre à part entière.
«Nous avons pris acte de la ratification par le régime marocain de l’Acte constitutif de l’Union africaine y compris dans ses articles prévoyant la nécessité pour le royaume marocain de respecter les frontières internationales du Sahara Occidental reconnues», a indiqué le président Ghali dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal.