Le roi du Maroc Mohammed VI est « atteint d’une maladie à évolution lente soignée à coup de cortisone », a révélé un rapport d’information parlementaire français sur la coopération européenne avec les pays du Maghreb.
« On savait que le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait été frappé, en 2013, par un AVC qui a affecté sa mobilité et son élocution. On sait moins en revanche que le roi du Maroc Mohammed VI, est lui aussi un roi malade « atteint d’une maladie à évolution lente soignée à coup de cortisone », affirme le député Jean Galvany lors de la lecture d’un rapport sur la coopération européenne avec les pays du Maghreb dévoilé mercredi 18 janvier à l’Assemblée Nationale française.
La santé du roi est un tabou au Maroc. Il est formellement interdit à la presse de se donner à des commentaires sur la santé du monarque. Idriss Chahtane en sait quelque chose.
Selon un communiqué du ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie, publié par la MAP le 26 août 2009, le roi Mohammed VI « présente une infection à rotavirus (…) nécessitant une convalescence de cinq jours. L’état de santé de Sa Majesté le roi ne justifie aucune inquiétude ».
Chahtane, dans sa publication Al Michaal, a donné la parole à un médecin expliquant la nature et les symptômes du Rotavirus, ainsi que d’avoir interviewé le journaliste espagnol Pedro Canales affirmant que ses sources médicales à Paris lui avaient assuré que Mohammed VI était atteint d’une maladie incurable.
Le 15 octobre 2009, Driss Chahtane a été condamné à un an de prison ferme pour avoir publié « de mauvaise foi » de « fausses informations » susceptibles de troubler l’ordre public. Aujourd’hui, le rapport des députés français vient donner la raison au journaliste marocain.
En raison du traitement suivi, Mohammed VI a visiblement pris du poids.