Adhésion du Maroc à l’Union Africaine – La réponse de l’Algérie
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a souligné avant-hier à Doha que les États arabes du Golfe constituaient pour l’Algérie un axe d’efforts important dans l’édification de partenariats mutuellement bénéfique.
Lamamra a indiqué, dans un point de presse tenu au siège de l’ambassade d’Algérie à Doha que « tous les pays arabes du Golfe constituent pour l’Algérie un axe d’efforts important dans l’édification de partenariats stratégiques mutuellement bénéfiques fondés sur la confiance réciproque ainsi que sur l’équilibre des intérêts, conformément aux orientations du président Abdelaziz Bouteflika et des dirigeants des pays de la région ». Il a ajouté que les dynamiques en cours sont prometteuses.
Le ministre d’État à fait état de projets industriels ambitieux dépassant les seuls échanges commerciaux. Le chef de la diplomatie algérienne a qualifié la présence de nombreux cadres algériens de haut niveau dans différentes sphères de la vie des peuples frères de la région de « pont humain de grande valeur » rehaussant la nature des relations bilatérales.
En ce qui concerne l’éventuelle admission du royaume du Maroc à l’Union africaine, le ministre d’État a rappelé que l’Algérie était naturellement attachée aux textes régissant l’Organisation continentale. Il a précisé que le Maroc serait le bienvenu en tant que cinquantecinquième membre de l’Union africaine, sur un pied d’égalité avec les cinquantequatre États membres actuels en droits et en devoirs.
Pour ce qui est des situations conflictuelles dans le monde arabe, Lamamra a affirmé que l’action arabe commune doit relever le défi de solutions justes et durables consacrant la volonté des peuples concernés.
Interrogé sur les attentes des peuples arabes concernant le lancement d’initiatives algériennes en vue de médiations susceptibles de contribuer à la réalisation de solutions pacifiques, Lamamra a souligné que l’Algérie assume pleinement le devoir de force et de bonne volonté et de proposition dans la discrétion qui caractérise le style diplomatique national depuis la lutte de libération nationale.
Il a également fait valoir que les médiations et autres initiatives diplomatiques qui ont des chances de succès sont des oeuvres collectives ajoutant que les saisons diplomatiques sont plus longues que les saisons journalistiques et qu’elles sont nécessairement faites de persévérance dans l’effort à l’abri de la pratique du mégaphone.
Par : LAKHDARI BRAHIM
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