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Le Maroc aurait versé 28 millions de dollars à la Clinton Foundation en échange de faveurs nuisibles aux intérêts économiques américains

La deuxième faveur qui a mérité des largesses du royaume marocain à Hillary Clinton a été sa décision de lever des restrictions imposées par le gouvernement américain à l’aide étrangère au Maroc. Ces restrictions avaient été imposées après l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc en 1974. La levée des restrictions permet à des fonds américains d’être utilisés au Sahara occidental où opère le producteur de phosphate marocain OCP.
Le Daily Caller vient de révéler deux faveurs concédées au Maroc par Hillary Clinton et ses proches durant son mandat comme Secrétaire d’État des États-Unis (01/2009 – 02/2013).
La première de ces faveurs visait à faire fermer une mine de phosphate de la Floride (officiellement pour des raisons environnementales) après des pressions marocaines en ce sens. La firme Mosaic Company opère la plus grosse mine de phosphate aux États-Unis et sa fermeture aurait directement accru le pouvoir de négociation de l’Office chérifien du phosphate (OCP), l’important producteur marocain, auprès des acheteurs de cette matière première. Le phosphate est une composante importante des engrais chimiques utilisée en agriculture. En 2011, c’est Lisa Jackson, alors chef de l’Agence américaine de protection de l’environnement qui a essayé de faire fermer la mine de Floride. Ses liens avec les Clintons ont été rendus publics en 2013 quand elle s’est jointe au conseil de direction de la Clinton Foundation. Wikileaks a révélé que Jackson est également une proche de John Podesta / Today, le responsable de la campagne d’Hillary Clinton à la présidence.
La deuxième faveur qui a mérité des largesses du royaume marocain à Hillary Clinton a été sa décision de lever des restrictions imposées par le gouvernement américain à l’aide étrangère au Maroc. Ces restrictions avaient été imposées après l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc en 1974. La levée des restrictions permet à des fonds américains d’être utilisés au Sahara occidental où opère le producteur de phosphate marocain OCP.
Avant qu’elle ne lance sa campagne à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton avait commencé des négociations avec le roi du Maroc pour monnayer sa présence à une assemblée annuelle de la Clinton Global Initiative liée à la Clinton Foundation à Marrakech (Maroc). En échange d’une rencontre privée avec Hillary Clinton qui devait avoir lieu en mai 2015, le roi avait accepté de verser 12 millions de dollars. Après le déclenchement de sa campagne à la présidence en avril 2015, les proches conseillers d’Hillary Clinton lui déconseillèrent d’aller au Maroc pour éviter les apparences de conflits d’intérêt. En mai 2015, Bill Clinton et leur fille Chelsea remplacèrent Hillary Clinton à l’assemblée de Marrakech.
L’appui de ressortissants marocains installés au Québec à la position du Maroc contre l’autonomie du Sahara occidental
Dans un article récent consacré en partie au rôle joué par la militante islamiste marocaine Hajar Jerroumi auprès de l’Institut du Nouveau Monde, Point de Bascule s’est attardé à l’offensive qu’elle et d’autres expatriés marocains ont menée au Québec pour appuyer le gouvernement marocain dans sa condamnation du secrétaire-général des Nations-Unies après qu’il ait critiqué l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. Le Maroc tire un revenu substantiel de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occupé.
M Télé (18 mars 2016) : VIDÉO Des ressortissants marocains au Canada protestent contre les références de Ban Ki-Moon à «l’occupation» du Sahara occidental par le Maroc / WebArchiveArchive.Today (Participation d’Abdelghani Dades, Hassan Bendehmane et Hajar Jerroumi)
Point de Bascule (23 août 2016) : Hajar Jerroumi, agente de projets à l’Institut du Nouveau Monde et Haroun Bouazzi invité comme ‘mentor’ pour ‘guider’ les participants à son École d’été 2016 (Une portion de l’article est consacrée à la campagne menée par des ressortissants marocains au Canada [dont Hajar Jerroumi] contre le secrétaire-général des Nations Unies qui conteste l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.)
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Maroc
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