par Moncef Wafi
Des documents du ministère marocain des Affaires étrangères révèlent comment Rabat avait faussé le débat sur le Sahara occidental de l’intérieur même de la citadelle onusienne. Si les informations sont loin de constituer un scoop, puisque le cyber-activiste qui les a révélées avait déjà éventé nombre de secrets liés au conflit du Sahara occidental, elles ont le mérite de lever un voile sur la politique marocaine prête à tout pour arriver à ses fins sur ce dossier.
Il ne fait plus aucun doute que le Maroc ne reculera devant aucune manœuvre pour s’assurer le soutien des influences sur ce dossier et les révélations de corruption et d’infiltration des organisations onusiennes qui s’occupent de cette question sont là pour le démontrer. La recette est simple, aussi éculée que les tentations chez l’homme : l’argent et la chair. Ces documents prouvent une fois de plus que tant que le conflit n’est pas définitivement solutionné, Rabat cherchera par tous les moyens à déstabiliser les institutions internationales et à soudoyer leur personnel. Son infiltration de l’entourage proche de l’ex-Haut-Commissaire pour les droits de l’homme, Navi Pillay, pour manipuler la gestion du dossier des violations des droits de l’homme au Sahara occidental renseigne sur la friabilité de ces commissions onusiennes dont des membres sont corrompus par l’argent marocain pour peser sur la balance des décisions onusiennes.
Rabat ne se contente pas de corrompre les hommes, elle s’attaque également aux pays. Sa stratégie africaine explique cette démarche dont la seule finalité est d’empêcher le règlement du dossier sahraoui sous l’égide de la légitimité internationale. Rabat, et dans cette guerre secrète, diversifie ses plans, s’attaquant à l’ONU, à l’UA, corrompant ou infiltrant. Si le bras de fer avec l’ONU a échoué, le Maroc veut puiser une autre légitimité de l’intérieur même de l’UA. Si officiellement l’Union africaine a toujours épousé la légitimité internationale dans le traitement du dossier sahraoui, il n’en demeure pas moins que le dessein marocain, semble-t-il, est de grignoter petit à petit cette cohésion. Sa stratégie africaine, dévoilée par les câbles diplomatiques confidentiels publiés par le Snowden marocain, vise à faire du Maroc le bon Samaritain de l’Afrique, proposant ses services pour établir des liens avec l’Europe, en vue de polluer et de casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria et de fragiliser ainsi la position sahraouie au sein de l’UA. Rabat cherche aussi à asseoir son influence au sein de l’UA pour peser sur les décisions majeures de l’Afrique quitte à saborder par la suite cette structure.
Il ne fait plus aucun doute que le Maroc ne reculera devant aucune manœuvre pour s’assurer le soutien des influences sur ce dossier et les révélations de corruption et d’infiltration des organisations onusiennes qui s’occupent de cette question sont là pour le démontrer. La recette est simple, aussi éculée que les tentations chez l’homme : l’argent et la chair. Ces documents prouvent une fois de plus que tant que le conflit n’est pas définitivement solutionné, Rabat cherchera par tous les moyens à déstabiliser les institutions internationales et à soudoyer leur personnel. Son infiltration de l’entourage proche de l’ex-Haut-Commissaire pour les droits de l’homme, Navi Pillay, pour manipuler la gestion du dossier des violations des droits de l’homme au Sahara occidental renseigne sur la friabilité de ces commissions onusiennes dont des membres sont corrompus par l’argent marocain pour peser sur la balance des décisions onusiennes.
Rabat ne se contente pas de corrompre les hommes, elle s’attaque également aux pays. Sa stratégie africaine explique cette démarche dont la seule finalité est d’empêcher le règlement du dossier sahraoui sous l’égide de la légitimité internationale. Rabat, et dans cette guerre secrète, diversifie ses plans, s’attaquant à l’ONU, à l’UA, corrompant ou infiltrant. Si le bras de fer avec l’ONU a échoué, le Maroc veut puiser une autre légitimité de l’intérieur même de l’UA. Si officiellement l’Union africaine a toujours épousé la légitimité internationale dans le traitement du dossier sahraoui, il n’en demeure pas moins que le dessein marocain, semble-t-il, est de grignoter petit à petit cette cohésion. Sa stratégie africaine, dévoilée par les câbles diplomatiques confidentiels publiés par le Snowden marocain, vise à faire du Maroc le bon Samaritain de l’Afrique, proposant ses services pour établir des liens avec l’Europe, en vue de polluer et de casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria et de fragiliser ainsi la position sahraouie au sein de l’UA. Rabat cherche aussi à asseoir son influence au sein de l’UA pour peser sur les décisions majeures de l’Afrique quitte à saborder par la suite cette structure.