La résolution, présentée par 25 pays, dont l’Algérie, a salué à cet égard les efforts entrepris par le secrétaire général et son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross pour la relance de ces négociations, a l’arrêt depuis 2012.
La quatrième commission des Nations unies, chargée des questions spéciales et de la décolonisation, a donc voté cette résolution.
Le Front Polisario et le Gouvernement de la RASD ont exprimé leurs remerciements et gratitudes à tous les pays qui ont exprimé leur ferme soutien à la juste cause sahraouie pour permettre la consolidation, encore une fois, le consensus international autour du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, a indiqué un communiqué du MAE; à la suite de l’adoption de la IV commission de l’ONU d’un projet de résolution sur la question du Sahara occidental.
Le texte adopté, par consensus, a invité toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec l’émissaire de l’ONU.
Dans son communiqué, le secrétariat national du Front Polisario appelle l’Espagne à assumer sa responsabilité historique, politique et éthique pour la décolonisation du Sahara occidental, une responsabilité affirmée par la Haute cour d’Etat espagnole en juillet 2014 et soulignée par l’avocat général de la Cour européenne (CJUE) en septembre 2016.
Globalement, le document a repris les idées claires et majeures de l’ONU sur la résolution du Conflit au Sahara Occidental qui consistent à appuyer la relance des négociations entre le Front Polisario et le Maroc ainsi que les efforts de médiation menés par Christopher Ross. « La décision du Front Polisario d’aller aux négociations avec le Maroc sous les auspices de la communauté internationale pour parvenir à une solution négociée, pacifique et juste garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, ne signifie pas l’écart de la lutte armée pour libérer les parties de la République sahraouie de l’occupation militaire marocaine », avait-il déclaré à l’université d’été du Front Polisario qui se tenait à Boumerdès. Ce dernier ne cesse d’user de tous les subterfuges possibles et imaginables avec le soutien de la France au Conseil de sécurité de l’ONU dans la seule perspective de gagner du temps afin de retarder, voire empêcher l’organisation d’un référendum sur le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.