et partiale et, tout compte fait, sordidement esclavagiste des droits de l’homme. Ne pas réagir à cette barbarie, c’est être complice de ce régime. Jusqu’à maintenant on l’a supporté, on l’a absous, on a fermé l’œil là-dessus, on l’a légitimé : d’une certaine manière on est aussi responsable de cet état car on l’a laissé se développé, on ne protestant plus et en laissant faire.
La société monarchique, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s’avère impuissante à fonder un élan civilisationnel cohérent. Au bout de la monarchie, désireuse de se survivre, il y a l’absolutisme intransigeant. Au bout de l’inhumanité du palais et du renoncement à l’intérêt collectif, il y a un monarque prédateur. Le système monarchique tel qu’il est n’aspire pas à installer la justice et l’égalité mais la domination. Le pays tout entier doit être un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d’en faire une loi. Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante.
Pour le système monarchique l’exploitation des opprimés jugés inférieurs par les dominants dits supérieurs se situe dans l’ordre providentiel des choses et s’inscrit dans l’ordre voulu par le Roi. L’homme du Peuple est déclassé, déshumanisé, il est pire qu’un animal ; sa lourde main n’est faite que pour l’outil servile : la pelle et le pieu comme le dit la chanson1. Son rôle se résume à cela : trimer dur et en silence pour qu’une ultra-minorité puissent vivre dans une obèse opulence.
Pour la monarchie la providence a ainsi distribué les rôles. Il serait sacrilège de modifier cette répartition du travail à l’avantage des puissants. Dans le royaume de sa majesté il y a une race de serfs d’une dextérité de main merveilleuse sans presque aucun sentiment d’honneur qu’il faut tenir d’une main de fer tout en prélevant d’elle les impôts nécessaires au profit de la famille régnante et de son appareil d’Etat qui constituent la race des maîtres. Le royaume ‘alaouite n’est plus ni moins qu’un régime d’Apartheid qui divisent les gens en deux races : la race des dominants et la race des dominés. La monarchie qui justifie la déshumanisation de l’être humain qui débouche à la négation pure et simple de la transcendance de l’homme est un corps malade, moralement atteint, qui, irrésistiblement, de conséquence en conséquence, de reniement en reniement, appelle son abolition pur et simple.La monarchie c’est le crime en soi, le crime contre l’homme, l’humiliation de l’homme en soi. La monarchie se fait une conception étroite partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement esclavagiste des droits de l’homme. Ne pas réagir à cette barbarie, c’est être complice de ce régime. Jusqu’à maintenant on l’a supporté, on l’a absous, on a fermé l’œil là-dessus, on l’a légitimé : d’une certaine manière on est aussi responsable de cet état car on l’a laissé se développé, on ne protestant plus et en laissant faire.
La société monarchique, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s’avère impuissante à fonder un élan civilisationnel cohérent. Au bout de la monarchie, désireuse de se survivre, il y a l’absolutisme intransigeant. Au bout de l’inhumanité du palais et du renoncement à l’intérêt collectif, il y a un monarque prédateur. Le système monarchique tel qu’il est n’aspire pas à installer la justice et l’égalité mais la domination. Le pays tout entier doit être un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d’en faire une loi. Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante.
Pour le système monarchique l’exploitation des opprimés jugés inférieurs par les dominants dits supérieurs se situe dans l’ordre providentiel des choses et s’inscrit dans l’ordre voulu par le Roi. L’homme du Peuple est déclassé, déshumanisé, il est pire qu’un animal ; sa lourde main n’est faite que pour l’outil servile : la pelle et le pieu comme le dit la chanson1. Son rôle se résume à cela : trimer dur et en silence pour qu’une ultra-minorité puissent vivre dans une obèse opulence.
Répétons-le autant de fois que cela est nécessaire : la monarchie déshumanise l’homme même le plus civilisé car elle est fondée sur le mépris du Peuple. Elle s’est habituée à voir dans l’autre une bête et le traite en tant que telle. Ce faisant la monarchie se transforme elle-même en charognard se nourrissant de l’âme et du corps de la masse populaire. La monarchie porte un regard dédaigneux sur la masse populaire qui n’est à ses yeux qu’une populace besogneuse qui mérite son état. Elle refuse de reconnaître les masses populaires comme leurs semblables comme jadis le colon regardait le colonisé comme un homme dégradé envers qui on ne doit aucune considération, aucun respect. On ne saurait fixer un instant le regard de cette populace sans lire l’infériorité inscrite, pas seulement dans son âme, mais jusque sur la forme extérieure de son corps.
La classe rapace qui gravite autour du trône royal à un point de vue sélectionniste sur la population marocaine. Elle y voit un frein à son épanouissement et à son développement. Elle regarde comme contrariant le développement démographique de l
a population qu’elle désire réduire pour pouvoir garder son train de vie. Elle ne souhaite surtout pas partager les recettes du pays. Elle organise la société sur une base dualiste, avec une classe de riches et d’ultra-riches dirigeante et une classe de pauvres et d’ultra-pauvres inférieure, soumise, confinée dans la main-d’œuvre la plus grossière et le dénuement le plus complet. Étant donné que l’esclavage n’a rien de plus anormal que la domestication du cheval ou du bœuf. Il n’est donc pas inconcevable pour la classe régnante qu’elle admette pour admissible qu’une une seule race noble, nivelée par sélection, doit dominer
a population qu’elle désire réduire pour pouvoir garder son train de vie. Elle ne souhaite surtout pas partager les recettes du pays. Elle organise la société sur une base dualiste, avec une classe de riches et d’ultra-riches dirigeante et une classe de pauvres et d’ultra-pauvres inférieure, soumise, confinée dans la main-d’œuvre la plus grossière et le dénuement le plus complet. Étant donné que l’esclavage n’a rien de plus anormal que la domestication du cheval ou du bœuf. Il n’est donc pas inconcevable pour la classe régnante qu’elle admette pour admissible qu’une une seule race noble, nivelée par sélection, doit dominer
Répétons-le autant de fois que cela est nécessaire : la monarchie déshumanise l’homme même le plus civilisé car elle est fondée sur le mépris du Peuple. Elle s’est habituée à voir dans l’autre une bête et le traite en tant que telle. Ce faisant la monarchie se transforme elle-même en charognard se nourrissant de l’âme et du corps de la masse populaire. La monarchie porte un regard dédaigneux sur la masse populaire qui n’est à ses yeux qu’une populace besogneuse qui mérite son état. Elle refuse de reconnaître les masses populaires comme leurs semblables comme jadis le colon regardait le colonisé comme un homme dégradé envers qui on ne doit aucune considération, aucun respect. On ne saurait fixer un instant le regard de cette populace sans lire l’infériorité inscrite, pas seulement dans son âme, mais jusque sur la forme extérieure de son corps.
La classe rapace qui gravite autour du trône royal à un point de vue sélectionniste sur la population marocaine. Elle y voit un frein à son épanouissement et à son développement. Elle regarde comme contrariant le développement démographique de la population qu’elle désire réduire pour pouvoir garder son train de vie. Elle ne souhaite surtout pas partager les recettes du pays. Elle organise la société sur une base dualiste, avec une classe de riches et d’ultra-riches dirigeante et une classe de pauvres et d’ultra-pauvres inférieure, soumise, confinée dans la main-d’œuvre la plus grossière et le dénuement le plus complet. Étant donné que l’esclavage n’a rien de plus anormal que la domestication du cheval ou du bœuf. Il n’est donc pas inconcevable pour la classe régnante qu’elle admette pour admissible qu’une une seule race noble, nivelée par sélection, doit dominer