par Moulay Lahsen Duihi
Au Gabon, nous sommes aujourd’hui devant le même scénario de la Côte d’Ivoire il y a 5 ans.
Le 6 mai 2011, Alassan Ouattara, un ami de la France s’est proclamé vainqueur des élections en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, le président sortant, crit à la fraude et annonce qu’il a gagné ces élections. Les supporters des deux clans s’affrontent dans de violents combats.
L’armée française intervient en assaillant la résidence du président Gbagbo qui est emprisonné et remis à la Cour Penal International pour être jugé et condamné pour crimes de guerre.
Au Gabon, Jean Ping vient de vaincre le combat électoral contre la dynastie Bongo qui gouverne le pays depuis plus de 50 ans.
Alors que l’armée bombarde le quartier général de Jean Ping, lElysée, après avoir fait part de « sa profonde inquiétude », a appelé « toutes les parties à la retenue ». Une partie qui tue et une autre qui est victime de la tuerie. Une partie qui kidnappe le pouvoir par la force des armes et une autre qui est empêché d’accéder au pouvoir qu’elle a remporté légitimement dans les élections. Dans ce cas, quelle est la retenue à laquelle la France appelle?
La France, auto-proclamée « patrie des droits de l’homme », soutient l’occupation du Maroc au Sahara Occidental où il viole les droits de l’homme depuis plus de 40 ans, La France qui soutient les dictateurs africains à mater la liberté des peuples et à la combattre. La France hypocrite qui pille les ressources de l’Afrique, tue ses peuples avec la famine, les maladies et l’exode et instaure à leurs têtes des gouvernants fous qui tuent et pillent à sa place.
La France opportuniste, hypocrite, criminelle, assassine, voleuse… ce sont les mots qui squattent les cerveaux des africains et non pas la Tour Eiffel ni la statue de la Liberté et les parfums de Paris Francisco Smalto et Pierre Cardin.
Source : Facebook
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