Rabat, Maroc, 25 août 2016.- Le dernier discours du roi Mohammed VI s’inscrit en droite ligne avec ses habitudes et sa caractéristique de personnalité faible entourée de mauvais conseillers. Nous sommes loin des discours des anciens leaders qui sont restées dans les annales de l’histoire comme guides de sagesse et de bonne gouvernance.
Celui-ci est un discours qui constitue un non-événement. Il est oublié aussi vite qu’il est prononcé. Son contenu est facilement identifiable. Ses jugement dénotent une tonalité enfantine et ne comportent aucune proposition de solution logique et définitive. Avec peu d’imagination et sans aucune profondeur à l’instar d’une flaque d’eau formée dans une superficie plane après une forte averse. Il est vide et chargé d’expressions menaçantes et sent l’arrogance. Il veut transmettre l’image de celui qui détient la vérité alors qu’il dégage un flagrant sentiment d’insécurité qui implore la pitié de ses mentors.
En bon manipulateur, le roi Mohammed VI veut donner l’impression qu’il gouverne un pays ultra-avancé alors que le Maroc est ravagé par le sous-développement, la misère et l’analphabétisation. Il continue à surfer sur la vague du mensonge et de la tromperie tout en évitant de parler des sujets qui intéressent les marocains : l’argent du Panama Papers, les terrains luxueux vendus à prix dérisoire…
Il n’a rien dit de ses interminables disputes avec les Nations Unies, l’Union Européenne et le continent africain. Il préfère vendre du faux à l’instar du nouveau costume qu’il essaie de porter et qui lui va très mal. Celui du Che Guevara l’anticolonialiste. Il s’attaque au colonialisme qui l’a intronisé et continue à protéger la dynastie alaouite au Conseil de Sécurité et grâce auquel le Maroc a obtenu des relations privilégiées avec l’Union Européenne. Ce qui prouve que son discours était spécialement dirigée à la consommation interne. Quitte à ne pas rattraper une sale indigestion.