Dans une note datée du 20 novembre 2014, le ministère des affaires étrangères marocain trace un plan pour « optimiser la position russe ». Impliquer la Russie dans la spoliation des ressources naturelles du Sahara Occidental en fait partie. « Impliquer la Russie dans des actions au Sahara à l¼instar de ce qui existe déjà dans le domaine de la pêche. La prospection pétrolière, les phosphates, l¼énergie, le développement touristique sont, entre autres, de secteurs qui pourraient être concernés dans ce sens », souligne la note.
Dans le plan figure aussi les points suivants :
– Renouveler, enrichir et diversifier son partenariat stratégique avec la Russie, l¼objectif étant de créer des intérêts importants et structurants dans tous les domaines de coopération (paix et sécurité, relations économiques et investissements, armement etc.)
– Renforcer la concertation avec Moscou sur les dossiers concernant l¼Afrique et le monde arabe ; Renforcer la coopération sur la sécurité spirituelle qui constitue un défi important pour la Russie au Caucase.
« En contrepartie, la Russie pourrait garantir un gel du dossier du Sahara au sein de l¼ONU, le temps pour le Royaume de mener des actions fortes avec des faits irréversibles de la marocanité du Sahara », conclue la note.