La brouille entre le Maroc et l'ONU continue

Les titres de la presse d’aujourd’hui sont unanimes : la brouille entre le Maroc et l’ONU n’est pas finie. Le Maroc accède peu à peu aux demandes du Conseil de Sécurité dans l’attente de gagner du temps jusqu’à la fin du mandat du SG des Nations Unies, Ban Ki-moon
« La mission des Nations Unies pour le Sahara Occidental n’est pas encore remise de la dispute avec le Maroc », titrait Reuters dans une dépêche largment reprise par les médias anglophones et dont ils font la lecture suivante :
– ONU : la mission de paix du Sahara Occidental n’est pas encore pleinement opérationnel (Fox News)
– L’ONU veut le retour de davantage de personnel de la mission du Sahara Occidental (World Bulletin
De son côté, l’agence espagnole EFE rapporte la nouvelle sous le titre de « Pour l’ONU, la crise avec le Maroc pour la MINURSO est en voie de résolution ».
Ce qui a été interprété par les sites hispanophones comme suite: 
-« L’ONU se réjouit des avances et demande le retour des experts au Sahara Occidental (Swissinfo).
– « L’ONU considère que la MINURSO « en train de reprendre » sa « pleine capacité » (Terra).
« Sahara occidental: l’ONU salue des progrès, veut le retour de tous ses experts », signale l’AFP, ajoutant que « à l’issue de consultations à huis clos, l’ambassadeur japonais Koro Bessho –qui préside le Conseil en juillet– a constaté que la Minurso « n’avait pas encore atteint sa pleine capacité de fonctionner » malgré le retour de 25 experts, soit un tiers des membres expulsés ». 
« Les 15 membres du Conseil « espèrent fortement que cet objectif pourra être atteint dès que possible », a-t-il ajouté.
Selon l’AFP, « des diplomates du Conseil ont estimé que la querelle entre l’ONU et Rabat était désormais en passe d’être réglée ».
Pour l’ambassadeur français François Delattre, « il existe clairement une dynamique positive aujourd’hui ». « Le chemin menant à la pleine fonctionnalité (de la mission) est bien engagé », a-t-il estimé.
Son homologue britannique Matthew Rycroft s’est lui aussi montré optimiste: « C’est un problème qui est en train de se résoudre », avait-il estimé devant des journalistes avant la réunion.

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