Pour la deuxiéme fois, un ministre zambien des affaires étrangères annonce la décision de son pays de « retirer » la reconnaissance de la RASD.
Cependant, si Rabat a se payer les faveurs de certains Etats, il ne peut pas contourner le Droit International qui stipule, de manière claire et concise, que « la reconnaissance est inconditionnelle et irrévocable ».
En effet, selon l’article 6 de la La Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États signée à Montevideo (Uruguay) le 26 décembre 1933, « La reconnaissance d’un Etat signifie tout simplement que celui qui le reconnaît accepte la personnalité de l’autre avec tous les droits et devoirs déterminés par le Droit international. La reconnaissance est inconditionnelle et irrévocable ».
Et « L’existence politique de l’État est indépendante de sa reconnaissance par les autres États », souligne l’article 3. « Article 3. Même avant d’être reconnu, l’Etat a le droit de défendre son intégrité et son indépendance, de pourvoir à sa conservation et à sa prospérité et, par conséquent, de s’organiser comrns il l’entendra, de légiférer sur ses intérêts, d’administrer ses services et de déterminer la juridiction et la compétence de ses tribunaux. L’exercice de ces droits n’a d’autres limites que celles de l’exercice des droits des autres Etats conformément au Droit international ».
Par conséquent, la reconnaissance de la RASD par 84 pays du monde est irrévocable. Le reste n’est qu’activisme médiatique visant l’opinion publique marocaine.
Source pour lire la Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États:
https://treaties.un.org/doc/Publication/UNTS/LON/Volume%20165/v165.pdf