Macky Sall avec son maître |
Du 10 au 18 juillet 2016 le sommet de l’Union Africaine aura lieu à Kigali, capitale du Rwanda, où un(e) remplaçant(e) devrait prendre la place de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat afin de se présenter candidate aux élections présidentielles dans son pays.
Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais qui fait l’aumône auprès du Maroc, s’agite dans l’espoir de voir son compatriote Abdoulaye Bathily présider la Commission Africaine.
Le ministre Ndiaye doit payer au Maroc les 8 millions de Francs CFA qu’il a reçu de Rabat sous prétexte de payer trois pèlerinages pour des membres de sa famille. Comment? En essayant de convaincre les africains d’élire le sénégalais Abdoulaye Bathily pour le poste bientôt vacant de chef de la Commissions Africaine. Cela dans le cadre d’un plan de travail conçu par leur maître de l’Elysée visant à expulser la République Arabe Sahraouie Démocratique de l’organisation panafricaine. En tout cas, c’est leur rêve et ils en ont le droit de rêver, en fin compte c’est gratuit.
Mais les africains ne sont pas nés de la dernière lune et savent pertinemment que Dakar travaille pour un autre agenda que l’Afrique. L’agenda des sénégalais est celle de Paris et rien d’autre. Les africains ont pu constater cette vérité lors de la dernière réunion du conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. Le Sénégal et l’Egypte ont voté contre l’intervention au Conseil de Sécurité de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano.
En agissant ainsi, le Sénégal a trahi l’Afrique et en défendant la position du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental a bafoué le sacro-saint principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.