Le Maroc peine a trouver le chemin de la coopération régionale à cause de son implication dans l’entreprise de déstabilisation de la région dans le but d’exacerber l’épouvantail de la menace terroriste.
Ses relations avec la Mauritanie ne cessent de se dégrader. Les dernières informations sur une éventuelle tentative marocains d’installer des équipements d’écoute secrète dans la société téléphonique Mauritel annoncent une nouvelle étape dans le feuilleton des provocations de Rabat en vue de mettre à genoux les autorités de Nouakchott.
L’état des relations entre le Maroc et la Mauritanie illustre parfaitement la condition de pestiféré du régime de Rabat. Nouakchott soupçonne les autorités marocaines d’être complices de l’ancien régime du Bourkina Fasso dans ses tentatives de renverser le président Mohamed Abdelaziz. Leur arme principal est le conseiller de Blaise Compaoré, Moustapha Ould Chavi, installé au Maroc depuis la chute du meurtrier de Thomas Sankara.
Le Maroc a voulu mettre à profit les relations dont jouissait Ould Chavi en Mauritanie. Il était derrière le convoi militaire dirigé par Saleh Ould Hanenna et qui a été armé et préparé au Burkina et qui avait comme objectif le palais de Tavragh Zeina.
Mais les choses n’en sont pas restées là. L’agence d’information mauritanienne, généralement très bien informée, a rapporté, se basant sur de sources du gouvernement mauritanien, que le Maroc se trouve derrière la tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdelaziz. Un événement dont les secrets n’ont pas encore été déterrés.
Les relations avec le reste des pays voisins laissent beaucoup à dire. Avec l’Algérie, les attaques verbales sont conduits par le roi du Maroc en personne. Pour mesurer la température des relations avec Madrid, il suffit de surveiller les assauts des candidats à l’emigration subsahariens contre les grillages de Ceuta et Melilla ou l’arrivée de leurs embarcations de fortune aux Iles Canaries et aux côtes de l’Andalousie.
Même ses relations avec l’Europe ont pris un coup à cause des obstinations de Rabat à vouloir imposer le fait accompli de sa colonisation du Sahara Occidental. Les épisodes de la Suède, les Pays Bas et de l’accord agricole en sont le meilleur exemple.