Il a fait sa mystérieuse apparition en octobre 2014. Malgré qu’il cache son identité, il a bouleversé la donne dans l’échiquier du conflit quadragénaire du Sahara Occidental en apportant des preuves matérielles de l’immoralité des méthodes des autorités du Maroc pour contourner la légalité en vue de s’assurer les richesses naturelles de l’ancienne colonie espagnole.
De Washington à Genève, l’argent marocain coulait à flot pour mettre en echec l’offensive mené par le Front Polisario en vue d’imposer le principe des droits de l’homme faute de voir le référendum se faire réalité.
@Chris_Coleman24 a disparu dans la nature au mois de juin 2015, mais non sans laisser un volume de 3 gigabytes de documents sur les practiques indécentes de Rabat.
Un an aprés son « départ », ses révélations continuent à faire la une de la presse internationale. Des révélations qui viennent s’ajouter à celles des Panama Papers et des Swissleaks qui ont dévoilé l’argent du roi Mohammed VI frauduleusement placé dans les paradis fiscaux.
Depuis les révélations de @Chris_Coleman sur ce qu’il a appelé la « diplomatie des phophates » le monde dénonce une spoliation dévergondée des ressources sahraouies. Les rapports du Secrétaire Général ne cessent de rappeler que le Sahara Occidental est un territoire non autonome dont la population doit bénéficier des revenus de ses ressources minières et halieutiques. Plus important encore, la Cour de Justice Européenne a annulé l’accord agricole que l’Europe a signé avec le Maroc en raison de son inclusion du Sahara Occidental.
Dans sa première apparition, il a dit vouloir fragiliser le Maroc notamment son appareil diplomatique. C’est désormais, chose faite. Depuis octobre 2014, c’est la dégringolade au royaume de Mohammed VI.
The Guardian dénonce comment le Maroc espionne les instances de l’ONU, grâce aux documents publiés par Coleman |