Document compromettant le Prince Zeid, Haut Commissaire des NU aux Droits de l’Homme |
Les documents secrets du ministère marocain des Affaires étrangères sur le dossier du Sahara Occidental divulgué par le pirate des réseaux sociaux Chris Coleman en 2014, font toujours le buzz et tentent d’embrasser de plus en plus le Royaume Chérifien, selon le journal péruvien La Razon.
Le hacker a pu dévoiler les pratiques « malsaines » auxquelles le Maroc a eu recours pour atteindre son objectif, celui de maintenir sa domination sur le Sahara occidental et « discréditer » le Front Polisario, le représentant légitime du peuple sahraoui, reconnu par les Nations Unies, lit-on dans un article paru mercredi à Lima, au Pérou.
«Les révélations du hacker Chris Coleman dépassent de loin celles de Wikileaks Assange et Snowden confidences et renseignent sur le pourrissement dans lequel évolue la diplomatie marocaine concernant la question sahraouie », selon le même article paru dans le journal.
Celles-ci, ont montré comment la mission diplomatique marocaine à l’ONU, conduite par Omar Hilale, a pu corrompre le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et des hauts responsables onusiens. Les informations livrées par le hacker, retracent en outre les dessous d’une affaire d’espionnage dont a fait l’objet les services du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Le hacker a notamment évoqué le Prince Zeid Raad Al Hussein, Haut Commissaire actuel aux droits de l’homme à Genève, qui a collaboré avec le Maroc au mois d’avril 2014 lorsqu’il exerçait en tant que représentant de son pays au Conseil de Sécurité. Selon une lettre envoyée par Omar Hilale le 6 juin 2014, le Prince Zeid et sa délégation ont, en avril 2014, « été d’un grand appui au Maroc, lors de l’examen de la question nationale par le Conseil de Sécurité.
Cela augure d’une position bienveillance de sa part lorsqu’il assumera ses fonctions de Haut Commissaire, et permet d’espérer qu’il pourra contenir la politisation de la question des droits de l’homme par le Secrétariat á New York ». « En outre, sa nomination devra contribuer à approfondir les relations de partenariat et de coopération que nous entretenons avec le Haut Commissariat aux Droits de l’homme, et qui se sont renforcées après la récente visite de Mme Pillay », ajoute la lettre.
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