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Comme par le passé, avant l’apparition du hacker « Chris Coleman », la Direction générale des études et de la documentation (DGED, services de contre-espionnage extérieurs), dirigée par le frère musulman Mohamed Yassine Mansouri et par son fidèle second Mourad El Ghoul, revient à ses amours passées : confectionner des articles, signées avec des noms d’emprunt, et demander à des publications auxiliaires de police de les diffuser.
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Des sites marocains viennent ainsi de publier un long article intitulé : « Chronique d’une grande imposture », et signé par un certain « Olivier Levasseur », qui se présente comme « journaliste indépendant » résidant au Québec, Canada.
Dans ce « papier », il est question du fameux documentaire diffusé par France3 ; et il y a bien évidemment, et comme toujours, une série de contre-vérités tellement flagrantes qu’elles ne méritent aucune réponse.
Par contre, il y a trois petits points que je voudrais développer :
1 / Je vois mal un « journaliste indépendant » de la lointaine Belle Province du Québec écrire sur un sujet qui intéresse plutôt les Marocains et accessoirement les Français.
2/ Il n’existe pas de « journaliste indépendant » québécois du nom d’Olivier Levasseur. Il y a bien quelques journalistes français appelés « Olivier Levasseur », mais point de québécois. Ce nom est plutôt celui d’un célèbre pirate français qui a vécu entre le XVIIème et le XVIIIème siècle. Ce qui prouve que les barbouzes de la DGED, dont on sait beaucoup de choses depuis le passage de « Chris Coleman », ont de l’imagination.
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3 / L’article confectionné par la DGED a été publié par une multitude de sites marocains totalement inconnus, certains arabophones comme « IEA News », « Oujda City » etc. (comme si leurs lecteurs comprenaient la langue de Molière) ; et d’autres francophones comme « Libération », l’organe officiel de ce qui reste de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le parti de feu Abderrahim Bouabid devenu un particule dirigé par l’ancien videur Driss Lachgar.
Moralité, si j’avais un conseil à donner à « Frère » Mansouri, je lui demanderais de revoir la sécurité de ses communications internes, de veiller à ce que le ministère des affaires étrangères, dont il a la tutelle, soit efficient, et de nous foutre la paix.
Ali Lmrabet
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