Le Royaume de sa Majesté est de plus en plus isolé sur la scène internationale, et le dernier rapport américain est venu consolider cette donne.
Le rapport en question intervient dans la foulée des tensions entre Rabat et Washington, au sujet de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental et à la sortie du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon, qui considère le Sahara Occidental, comme territoires occupés par le Makhzen.
Il faut noter que le document a été publié le 13 avril dernier par le département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, donne des informations détaillées sur l’état des droits de l’homme et critique la situation des droits humains au Maroc. La réaction marocaine ne se fait pas tarder et avec virulence « C’est une pure invention, une appréciation erronée et un mensonge caractérisé », dira Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, en soulignant que « le Maroc ne peut pas accepter que l’on fabrique des faits, que l’on monte de toutes pièces des cas et que l’on fomente des allégations pour des motivations politiques obscures ».
Se sentant visé par un “toilettage” que compte opérer la Maison Blanche, le monarque marocain est allé demander de l’aide auprès du Roi d’Al Saoud, guère mieux loti que lui, après l’adoption par le Sénat américain de poursuite judiciaire contre l’Arabie Saoudite,suite aux attentats terroristes du 11 septembre.
Mais, selon certaines sources, le maître de Ryad, le roi Salman se serait engagé à débourser la mirobolante somme de 20 milliards de dollars, dans le cadre d’un plan d’armement courant jusqu’à 2020 pour que l’administration américaine ferme les yeux sur les violations des droits de l’homme au Maroc
. L’objectif de Ryad est aussi de sanctionner l’Algérie, opposée à la ligne de conduite des saoudiens dans les dossiers syrien, libyen, yéménite , du Hizbollah et de l’OPEP pour que l’administration .
Cette opportunité est également saisie par Mohamed VI qui vient de réactiver ses «segments franco-israéliens» qui l’encouragent à «aller au clash» et à entretenir une «diplomatie belliqueuse».