Les violations des droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental occupé demeurent fréquentes, ont regretté jeudi à Bruxelles des défenseurs des droits humains qui ont déploré la persistance des arrestations arbitraires, les mauvais traitements, les tortures et la condamnation de militants, notamment sahraouis à de lourdes peines à l’issue de procès inéquitables.
S’exprimant lors d’un débat sur les «Violations des droits de l’homme au Maroc : regard marocain, regard sahraoui» organisé à l’Université libre de Bruxelles (ULB) à l’occasion de la semaine d’hommage aux prisonniers politiques sahraouis, le représentant de la Commission des familles des prisonniers de Gdeim Izik, Ali Roubiou, a dénoncé les traitements «cruels, inhumains, dégradants et portant atteinte à la dignité» réservés aux prisonniers politiques sahraouis, notamment ceux du groupe de Gdiem Izik.
Le 8 novembre 2010, les forces marocaines de sécurité ont démantelé le camp de protestation installé par des Sahraouis un mois auparavant à Gdeim Izik pour revendiquer les droits économiques, sociaux et politiques des populations sahraouies, procédant à l’arrestation de centaines de protestataires.