Le film-documentaire « La vie en attente : référendum et résistance au Sahara occidental » de la réalisatrice brésilienne Lara Lee a été diffusé jeudi soir à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et a rassemblé un public venu de divers horizons :
Le film-documentaire « La vie en attente : référendum et résistance au Sahara occidental » de la réalisatrice brésilienne Lara Lee a été diffusé jeudi soir à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et a rassemblé un public venu de divers horizons :
des jeunes étudiants qui découvraient la cause sahraouie pour la première fois et des sympathisants de longue date.
Ce documentaire de 59 minutes, projeté dans le cadre de la semaine d’hommage aux prisonniers politiques sahraouis organisée depuis lundi, met en avant la résistance du peuple sahraoui face à l’occupant marocain et sa détermination à poursuivre son combat pour l’exercice de son droit inaliénable à disposer de lui-même, comme l’a affirmé la militante Aminatou Haider, figure emblématique du mouvement indépendantiste sahraoui.
Donnant la parole à des activistes politiques et des militants de droits de l’homme sahraouis et étrangers, le film documentaire dévoile les exactions des autorités coloniales marocaines et dénonce les dérives du régime à l’encontre des Sahraouis. Sous occupation marocaine depuis 1975, le Sahara occidental est régulièrement le théâtre de manifestations sahraouies pour les libertés, systématiquement réprimées par la violence, montre le film de Lara Lee, témoignant de la brutalité de la répression des forces marocaines de sécurité face aux revendications légitimes des Sahraouis.
Déroulé sur un fond musical sahraoui porté par l’impressionnante voix de la défunte chanteuse engagée, Maryem Hassen, le film retrace les 40 ans de combat des Sahraouis pour la liberté et leur lutte pacifique pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination malgré l’occupation, la répression et l’exil.
En plus de la lutte politique, le documentaire revient sur le combat de la population sahraouie pour sauvegarder sa culture bien vivante et mettre en échec la politique marocaine d’extinction programmée de la culture sahraouie dans les territoires occupés.
La tente, symbole des valeurs d’honneur, de solidarité et d’hospitalité des Sahraouis est interdite par les autorités coloniales marocaines, rapporte Lara Lee dans son film documentaire, preuve à l’appui, avec ces images d’agents marocains de sécurité saccageant partout cette partie importante de l’identité sahraouie. La réalisatrice brésilienne a mis en exergue, en outre, les efforts déployés par la société sahraouie pour sauvegarder la poésie déclamée dans la pure tradition orale, fleuron de sa culture.
La projection de ce film documentaire à Liège avait été annulée en janvier dernier « suite à de nombreuses pressions du côté marocain », avait dénoncé le Comité belge de soutien au peuple sahraoui dont son président, Pierre Galand, qui avait appelé à refuser le « bâillonnement » opéré par le Maroc.
des jeunes étudiants qui découvraient la cause sahraouie pour la première fois et des sympathisants de longue date.
Ce documentaire de 59 minutes, projeté dans le cadre de la semaine d’hommage aux prisonniers politiques sahraouis organisée depuis lundi, met en avant la résistance du peuple sahraoui face à l’occupant marocain et sa détermination à poursuivre son combat pour l’exercice de son droit inaliénable à disposer de lui-même, comme l’a affirmé la militante Aminatou Haider, figure emblématique du mouvement indépendantiste sahraoui.
Donnant la parole à des activistes politiques et des militants de droits de l’homme sahraouis et étrangers, le film documentaire dévoile les exactions des autorités coloniales marocaines et dénonce les dérives du régime à l’encontre des Sahraouis. Sous occupation marocaine depuis 1975, le Sahara occidental est régulièrement le théâtre de manifestations sahraouies pour les libertés, systématiquement réprimées par la violence, montre le film de Lara Lee, témoignant de la brutalité de la répression des forces marocaines de sécurité face aux revendications légitimes des Sahraouis.
Déroulé sur un fond musical sahraoui porté par l’impressionnante voix de la défunte chanteuse engagée, Maryem Hassen, le film retrace les 40 ans de combat des Sahraouis pour la liberté et leur lutte pacifique pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination malgré l’occupation, la répression et l’exil.
En plus de la lutte politique, le documentaire revient sur le combat de la population sahraouie pour sauvegarder sa culture bien vivante et mettre en échec la politique marocaine d’extinction programmée de la culture sahraouie dans les territoires occupés.
La tente, symbole des valeurs d’honneur, de solidarité et d’hospitalité des Sahraouis est interdite par les autorités coloniales marocaines, rapporte Lara Lee dans son film documentaire, preuve à l’appui, avec ces images d’agents marocains de sécurité saccageant partout cette partie importante de l’identité sahraouie. La réalisatrice brésilienne a mis en exergue, en outre, les efforts déployés par la société sahraouie pour sauvegarder la poésie déclamée dans la pure tradition orale, fleuron de sa culture.
La projection de ce film documentaire à Liège avait été annulée en janvier dernier « suite à de nombreuses pressions du côté marocain », avait dénoncé le Comité belge de soutien au peuple sahraoui dont son président, Pierre Galand, qui avait appelé à refuser le « bâillonnement » opéré par le Maroc.
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