Mohamed Dihani a été victime des supplices les cruels pendant plus de six mois dans la prison de Temara et cinq ans entre 4 différentes prisons à l’intérieur du Maroc.
Lors de son séjours à la prison secrète de Temara il était sous pression psychologique et physique de bourreaux à leur tête Abdellatif Hammouchi, directeur de la DGSN, le général Bennani, commandant de l’armée marocaine stationnée au Sahara Occidental et Abdelhaq Khiam, directeur du BICJ. Le but était de le forcer à accepter de participer dans un complot visant à salir la réputation des sahraouis moyennant l’exécution d’une action terroriste contre des membres de la MINURSO.
Pendant son calvaire, il a rencontré l’activiste des droits de l’homme Brahim Dahan en prison et il lui a raconté son histoire avec les services secrets marocains. Les marocains lui avaient exigé de revendiquer des attentats terroristes qui seront commis contre la MINURSO et le Vatican en Italie. Avant son emprisonnement, Dihani avait un titre de séjour italien. Il a été enlevé en octobre 2010 dans la ville de El Aaiun où il rendait visite à sa famille.
Dans un article qu’il a posté sur un site sahraoui, il fait allusion au crime que la DST voulait lui imputer et lance un avertissement à ses concitoyens sahraouis en vue de leur alerter contre les complots que le Maroc peut concocter dans le but de diaboliser les sahraouis, d’une part, et de saboter l’union des sahraouis provoquant des litiges tribales. Il donne comme exemple les derniers lynchages entre des trafiquants de drogue à El Aaiun au vu et au su des forces de police marocaines. Selon lui, les autorités marocaines ont voulu donné un caractère tribal aux dernières affrontements entre des trafiquants commandités par des hauts responsables de l’administration marocaine.
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