Après un relatif silence, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, est revenu à son sport favori, s’attaquer à l’Algérie !
En effet, cette fois-ci, sa sortie anti-algérienne en remet une couche sur l’instabilité de sa situation sécuritaire et économique qu’il décrit comme menaçante pour le continent européen de par sa proximité géographique.
Mais à quoi doit-on s’attendre d’un homme qui a fait assassiner Mouammar Kadhafi et transformé la Libye en un terrain de guerre livré aux hordes terroristes… sûrement pas du bien !
Les sorties médiatiques contre l’Algérie de Sarkozy sont faites pour épater la galerie d’une certaine France revancharde en prévision de la présidentielle de 2017, dont l’éventuel retour aux affaires mettrait probablement toute la région de la Méditerranée en danger.
Surtout qu’il n’a eu de cesse d’encenser le Maroc et son roi, à qui il souhaite une longue vie, en affirmant que c’est le seul pays stable de la rive sud de la Méditerranée et qu’il «était» et «est toujours pour la marocanité du Sahara».
Ses attaques récurrentes contre l’Algérie et son penchant avoué pour le régime monarchique de Rabat, qui permet à la France d’avoir un pied au Maghreb, font qu’il s’est fait l’avocat du Makhzen lors d’une conférence animée en janvier 2016 au Centre émirati des études et recherches stratégiques en reprochant à l’Algérie de maintenir sa frontière terrestre fermée avec son voisin de l’Ouest.
Mais il oublie de dire que c’est le Maroc qui a commencé les hostilités en imposant un visa d’entrée aux Algériens et en expulsant manu militari, en août 1994, les touristes et les résidents algériens et ce après un attentat à Marrakech, dont il s’avère, après enquête, que l’Algérie n’y est pour rien.