Depuis l’invasion en 1975, le Maroc tente de persuader les militants sahraouis pour ne pas revendiquer leurs droits légitimes les plus élémentaires en suspendant leurs salaires. Il continue à poursuivre une politique de chantage dans le but d’infléchir les positions de certains militants.
Un exemple, parmi d’autres, le cas de la militante Mahfouda Lefkir s’est vue suspendre son salaire à cause de sa participation au dernier congrès du Front Polisario. Les autorités marocaines procèdent à ce genre d’intimidation pour dissuader les militants Sahraouis de revendiquer leurs droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance.
Pendant le sit-in de la militante Mahfouda Lefkir, les autorités marocaines l’ont violenté ainsi ses compagnons solidaires de ses revendications. Les blessés ont été transporté d’urgence à l’hôpital. C’est pourquoi nous nous demandons c’est quoi le rôle de l’ONU et où est le respect du droit du peuple sahraoui, bafoué depuis plus de 40 ans sous les yeux du monde entier. Le monde ne doit pas rester muet face à ces crimes contre la population sahraouie.
La communauté internationale est coupable de ses silences, de ses regards détournés. Tout cela a contribué à encourager la politique répressive marocaine. Chaque jour qui passe renforce l’urgence de l’organisation du référendum d’autodétermination. Cela requiert l’engagement déterminé des institutions internationales et des Etats surtout la France et l’Espagne.