Sénégal, la république bananière de Mankeur Ndiaye et Macky Sall

Le Sénégal s’est avéré n’être qu’une république bananière, non pas parce qu’il produit ou mange des bananes, mais parce ses dirigeants, á l’instar de tous les pays satellites de la France connus sous le nom de Françafrique, n’éprouvent aucun scrupule à sacrifier les intérêts supérieurs de leur pays, sur l’autel des intérêts de leur ancien colonisateur.
Encore sous le joug d’élites aussi aliénées que serviles, prédatrices et assez trop accros à la corruption et aux coups de force, le Sénégal souffre d’une terrible dépendance de la France sur tous les plans (économique, culturel, politique, etc) et son influence tutélaire permanente sur lui et ce qui en découle de pauvreté, instabilité chronique et mort de ses ressortissants noyés dans les eaux de la Méditerranée parce qu’ils ont été dépouillés de leurs richesses au profit de la métropole qui a fait d’un pays musulman une des plus grandes destinations du tourisme sexuel français. 
Lorsque vous avez un ministre qui n’hésite pas à s’abaisser pour faire l’aumône auprès d’une ambassade étrangère, alors vous avez une république bananière. C’est le cas du Sénégal dont l’actuel chef de la diplomatie a quémandé au Maroc le prix de trois billets pour aller à La Mecque. Théoriquement pour des membres de sa famille. Dans la réalité, tout le monde sait que cet argent sera investi dans le but de s’assurer une retraite dans le plein confort matériel. 
Rabat a répondu positivement à la requête de Mankeur Ndiaye pour s’assurer les services de celui-ci contre la juste cause du peuple du Sahara Occidental qui se bat depuis plus de 40 ans pour son droit à une décolonisation dans les paramètres fixés par la Charte des Nations Unies et l’Union Africaine. 
L’animosité du réseau de la Françafrique contre le peuple sahraoui a été clairement concrétisée lors du dernier débat du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. La France n’a pas hésité à s’ériger en premier défenseur des intérêts du Maroc au détriment de la crédibilité des Nations Unies et de ses missions de paix dans le monde. En cela, elle était secondé par son fiel serviteur, le Sénégal en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité.
Cette servilité est aussi derrière la décision de Macky Sall d’envoyer ses troupes pour massacrer le peuple du Yémen et avant lui, les soldats d’Abdou Diouf avaient combattu en Irak.
La France a fondé en 1857 les unités des « tirailleurs sénégalais » pour les utiliser comme chair à canon dans le but de bâtir son empire colonial en Afrique. Les élites du Sénégal indépendant font dans la continuité de cette tradition collaborationniste pour, cette fois, défendre les intérêts des théocraties saoudiennes, qataries, koweitiennes, etc.

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