Amnesty International s’est dite préoccupée par la situation des droits de l’Homme au Maroc, qui est «loin d’admettre que ces droits soient indissociables et interdépendants», soulignant que les droits de l’Homme continuent à être transgresser dans tous les domaines.
«Les violations des droits de l’Homme sont constatées au Maroc dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel», a affirmé l’Organisation dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale des travailleurs (1er mai) et de la Journée mondiale de la presse (3 mai), transmis à la presse locale.
Le gouvernement marocain «est loin d’admettre que les droits de l’Homme soient indissociables et interdépendants et que la dignité humaine implique le respect des droits de tous les hommes, car le droit à une vie digne est indéniable», a-t-elle estimé.
Amnesty International a appelé le gouvernement marocain au «respect des droits économiques, sociaux et culturels» ainsi qu’«au respect des libertés syndicales et à la lutte contre la discrimination, la marginalisation et le chômage».
Concernant la liberté d’expression, le communiqué a souligné que la loi marocaine «persiste dans la restriction des libertés d’information et autres libertés d’expression, tandis que les projets amendant les lois sur la presse, l’édition et les statuts des journalistes ne garantissent pas assez la liberté d’expression». Il a insisté sur «l’impératif de lever les restrictions sur les libertés d’expression et de la presse, de respecter les libertés syndicales et les droits de l’Homme et de cesser les pressions exercées contre les ONG et la société civile».
APS