L'ONU est tenue de se taire pendant que le Maroc massacre

Toute invasion militaire commence par un bain de sang. Au Sahara Occidental, les nombreuses fosses communes découvertes dénocent une véritable politique de génocide pratiquée contre le peuple sahraoui. Emprisonnements, enlèvements, disparitions, tortures, était le quotidien de la population sahraouie dans les villes occupées par le Maroc.
Dans cette barbarie, Rabat était soutenu et encouragé par la France et les Etats-Unis au nom de la lutte contre l’hégémonie de l’URSS et de la doctrine socialiste. Un faux prétexte visant à cacher les véritables raisons de la position de la France qui convoitait les ressources naturelles du Sahara Occidental. La preuve ? 25 ans après la fin de la guerre froide, Paris continue de soutenir l’occupation marocaine et offre son parapluie pour protéger le Maroc au Conseil de Sécurité contre toute tentative d’appliquer la légalité internationale et les résolutions des Nations Unies.
Pire encore, la France, patrie des droits de l’homme, impose son veto contre toute décision visant à protéger les sahraouis contre la répression dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Depuis plusieurs années, l’ONU tente d’élargir la mission de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole et se heurte au nyet de la France.
Grâce au soutien français, une répression sauvage s’est abattue et continue de l’être sans commune mesure contre la population civile sahraouie. 
Des milliers de victimes d’une effroyable et odieuse répression sont réduits au silence au nom des phosphates, de l’uranium et des plats des poissons servis dans les tables de l’Europe. Un black-out qui a converti le territoire sahraoui en une prison à ciel ouvert. Arrestations arbitraires, interdiction de toute manifestation, assassinats extrajudiciaires, sous l’œil complaisant de la communauté internationale.Un véritable crime contre l’humanité celui commis dans la dernière colonie d’Afrique. 
Le monde dit libre, portant l’habit des droits de l’homme et coiffé d’une démocratie à géométrie variable se tait alors que le peuple sahraoui est victime d’une grave et meurtrière injustice. Face à cette hypocrisie de la France, quelle alternative reste aux sahraouis si ce n’est reprendre les armes pour se défendre contre les prédateurs marocains et français ?

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