UE-MAROC : L’eurodéputée Paloma Lopez demande la révision des relations privilégiées

L’ eurodéputée espagnole, Paloma Lopez-Bermejo, a demandé à l’Union européenne (UE) de revoir ses relations privilégiées avec le Maroc à la lumière des derniers développements dans la région, notamment après l’expulsion du personnel civil de la Minurso des territoires occupés du Sahara occidental. 
Dans une question écrite adressée à la Commission européenne, Paloma Lopez a interpellé les responsables européens sur l’avenir des relations UE- Maroc, estimant nécessaire de révoquer tous les accords commerciaux conclus» avec ce pays jusqu’à «remettre en cause le statut privilé- gié» qui lui a été accordé, jusqu’à le considérant «comme un partenaire straté- gique» pour l’UE. 
Le 20 mars dernier, plus de 80 membres du personnel civil de la Minurso ont quitté les territoires occupés du Sahara occidental sur injonction du Maroc qui entendait protester contre des propos du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki- moon, lors de sa récente visite dans la région. Deux jours plus tard, le Maroc fait monter la tension d’un cran, en fermant le bureau de liaison situé à la ville de Dakhla occupée. 
Considérant que ce précédent marocain «viole le Droit international», l’eurodéputée a demandé à la Commission européenne des explications sur le dialogue entre l’UE et le Maroc, au sujet de l’expulsion des membres de la Minurso, regrettant le refus opposé par les autorités marocaines à la visite de Ban Kimoon dans les territoires du Sahara occidental occupés. 
Dans une question écrite adressée à la chef de la diplomatie de l’UE, Paloma Lopez a interpellé Federica Mogherini sur l’assassinat, le 27 février dernier, d’un citoyen sahraoui par les forces d’occupation marocaines dans une zone démilitarisée du Sahara occidental. Elle a exigé également de la Commission européenne des réponses concernant la situation des prisonniers politiques sahraouis, notamment celle de YahiaMohamed El-Hafed incarcéré depuis 2008 à Marrakech, et d’autres prisonniers du groupe de Gdiem-Izik, et les mesures à prendre pour leur garantir l’accès aux soins, à la suite de leur grève de la faim.

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